Les Etats-Unis aux proies des ransomwares
En 2019, la tendance aux États-Unis en matière d’attaque informatique est sûrement celles faites par programme de rançonnage.
En effet plus de 40 collectivités américaines ont été victimes d’attaques par logiciel de rançonnage ces derniers temps. Les principales villes sont Albany et Baltimore.
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Une petite ville de l’État du Texas ainsi que d’autres sont en état de paralysie de système de plusieurs jours. On compte au nombre de 22 ces petites villes qui ont souffert de cette déferlante la cybercriminalité. L’état voisin, le Canada a aussi confirmé avoir été touché par cette vague de piraterie. Dans la foulée, plusieurs autres villes sont au prise de ces programmes de rançonnage. Selon les informations, il est exigé le versement de rançon s’élevant à 2 millions de dollars américains.
Selon les autorités en charge, il se pourrait que ce soit le même groupe de pirates informatiques qui soit la cause de tous ces piratages en cascade. Pour le moment aucune indice, il ne permet de remonter jusqu’à ces derniers.
Deux villes du Midwest américain, Keene et Broger ont reconnu officiellement avoir été des victimes de ce programme de rançonnage. Il assure qu’il est impossible d’avoir accès à certains des services publics en ligne. Pratiquement, tous les systèmes informatiques sont bloqués en particulier, celui de la police de la centrale de traitement d’eaux ou encore de la bibliothèque. Cette affaire inquiète et une solution mais pas en voie. L’attaque a été efficace la seule chose dont les victimes ont accès est un écran bleu où il s’affiche : « tous vos fichiers sont chiffrés ».
Dans la ville de Kaufman, ce sont les services de téléphonie et Informatique qui sont bloqués. Pour le moment on n’a pas plus de détails sur ce qui s’y passe. Les autorités informes qu’un déploiement est en cours et qu’ils feront tout pour dénouement immédiat.
Pour l’heure, les autorités de villes attaquées affirment n’avoir pas l’intention de payer les rançons exigées. Cependant le mois dernier, la ville de Salt Lake city avait accepté de payer la somme de 460000 dollars américains aux pirates informatiques car ils estiment que cela revient moins cher que de rebâtir le système s’il était endommagé. Ils ont pris l’exemple sur le cas de la ville d’Atlanta qui avait refusé de payer la rançon de 51000 dollars et qui par la suite a dépensé environ 7 million de dollars en réparation du système informatique complet.
Au Canada la menace est plus encore grande. Car les petites collectivités ont du mal à se protéger contre ce genre d’attaques. « Les petites municipalités sont assez démunies et ont peu d’infrastructures pour faire face à de telles attaques. Leurs équipes de sécurité sont toutes petites et ont des moyens financiers assez limités, donc soient elles paient, soit elles perdent plein de données » a expliqué l’expert en sécurité informatique de la chaire de recherche en sécurité informatique duc Canada, Benoit Dupont.
Comme aux États-Unis, certaines villes ont aussi accepté de payer la rançon au Canada car ne trouvant pas de solutions pour lutter contre ces cyberattaques. La solution est toujours en attente, les pirates continuent de sévir. Les autorités quant à elles, cherchent toujours des solutions pour pouvoir réduire au maximum les impacts de ce genre de phénomène.
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