Les failles de sécurité : que faut-il craindre réellement ?
Existe-t-il un moyen aujourd’hui de se protéger contre les failles de sécurité ? Quelles sont les marques d’ordinateurs qui sont les plus exposés ? Existe-t-il un moyen de détecter à l’avance sur certains problèmes liés à la sécurité de notre terminal ? Autant de questions dont la réponse peut être utile pour plus d’un.
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Récemment l’application de vidéoconférence est au centre des critiques au niveau de ses failles de sécurité. Il semblerait que, les vulnérabilités qui ont été découvertes pourraient profiter très aisément à des personnes de mauvaises intentions pour dérober des informations de nature personnelle voir très confidentielle. Alors cela a soulevé la problématique de savoir s’il ne fallait plus utiliser l’application où chercher à surpasser son problème de sécurité. Bien sûr ce genre de problème on n’est pas véritablement isolé. Parce que toutes les entreprises qui ont un fort usage des numériques sont confrontées constamment a des failles de sécurité.
Et on peut se rappeler que la semaine dernière c’était le géant américain Microsoft qui avait annoncé une faille de sécurité qui touchait ses versions de Windows allant de 7 à 10. Cela même à pousser certains à s’interroger sur le fait de savoir si les PC sur Windows étaient moins sécuritaires que Mac. Marc-André Léger, enseignant à l’Université Concordia et par ailleurs spécialiste en technologie de l’information, à La Presse, explique quelque chose à ce sujet : « Windows et Android sont plus touchés par les cybermenaces parce qu’ils sont plus populaires (…) Si tu es un pirate, tu vas t’attaquer aux 90 % d’ordinateurs sur Windows et non aux 9 % sur Mac, à moins d’avoir une dent contre Apple… ».
Par ailleurs, la faille de sécurité peut venir tout simplement de l’utilisateur lui-même. En effet, des cybercriminels peuvent posséder des données de certains individus. Mais les possédées ne suffisent pas, il faudra trouver un moyen de les rentabiliser. De ce fait ils vont essayer d’influencer les personnes propriétaires de ces informations en leur envoyant par exemple des courriels sur un ton alarmant. Les courriers électroniques qui généralement ne sont pas personnalisés. Si l’utilisateur dans sa panique essaie d’y répondre en essayant de savoir ce qu’ils ont sur lui, il se met dans une mauvaise posture permettant aux pirates informatiques d’exploiter cette faiblesse.
C’est d’ailleurs pour cette raison il est recommandé de ne pas répondre à ce genre de message lorsque vous les recevez. Du moins, quand vous êtes sûr que l’information ne vous ai pas adressée de manière précise et nette avec des informations concrètes pour vous permettre de savoir réellement si vous êtes impliqués directement ou si c’est juste bluff. Cela est pareil pour les coups de téléphone que vous recevrez souvent des certaines autorités vous demandant d’accomplir certaines actions tel que l’agence de revenu du Canada par exemple. En d’autres termes, l’utilisateur doit avoir une attitude de responsable et être très méfiant vis-à-vis de tout ce qu’il reçoit comme correspondance numérique.
Par ailleurs les pirates informatiques ne s’en prennent à des individus ou plateforme numérique dont l’importance financière n’est pas de nature à les contenter. Ce qui fait généralement qu’ils ont tendance à se tourner vers de plus grosses entreprises ou plateformes. Cela est mis en évidence Audrey Miller, journaliste et bloggeuse : « Entre dérober une base de données et réellement percer les défenses d’un serveur, il y a tout un travail qui attend le pirate. Et heureusement, il y a des chances pour qu’il choisisse de cibler plus « gros » que vous personnellement! ». Mais cela n’est pas une raison pour avoir des attitudes irresponsables ou de ne pas vous protéger.
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