Les inquiétudes de l’Organisation des Nations Unies face à la prolifération des attaques informatiques
Les attaques informatiques deviennent de plus en plus fréquentes.
Malheureusement les pirates informatiques ciblent n’importe qui est tout à la fois. Que ce soit des organisations de santé ou encore des ONG en passant par des entreprises, tout type de structure informatique est un terrain de jeu pour les cybercriminels. Et cela le conseil de sécurité de l’ONU en est bien conscient. Ce mardi 29 juin 2021, il n’a pas manqué d’aborder cette question lors de sa première réunion publique portant sur la thématique de la cybercriminalité et cybersécurité. Cela a mis en évidence la preuve que cette préoccupation est croissante chez plusieurs États en la matière. Et les attaques récentes confirment encore le besoin de prendre la chose très au sérieux. En particulier lorsque des services publics ou encore des structures industrielles vitales pour 2 millions de personnes sont menacées au quotidien.
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La Réunion a été lancé par l’Estonie, le nom des états qui se trouve aujourd’hui à la pointe de la lutte contre la cybercriminalité. C’est d’ailleurs lui qui préside le conseil de sécurité de l’ONU actuellement. En raison de la pandémie à coronavirus cette réunion s’est déroulée par voix virtuelle. Il a vu la participation de plusieurs autorités ministérielles entre des gouvernements du conseil de sécurité. Une sorte de prolongement du sommet de Genève ayant réuni Vladimir Poutine, le président russe et le président américain.
On se rappelle que lors de son mais de Genève, le président américain avait mentionné qu’il avait interpellé son homologue russe sur certaines obligations lui incombant ainsi que les limites à ne pas franchir par les attaques informatiques qui deviennent de plus en plus dangereux mais aussi sophistiquée et dont la localisation était fixée sur le territoire en russe. On rappelle que le gouvernement a plusieurs fois été accusé d’avoir été derrière ces cyberattaques ou de les avoir encouragé. Cette limite comprenait 16 secteurs jugés vitaux, composé d’organisation étant dans le secteur de l’énergie à la distribution d’eau en passant par le pétrole et l’électricité. Les 2 présidents de manière unanime ont reconnu que ces secteurs doivent être Intouchables et devront faire objet d’une coopération étroite entre les deux pour facilement contrecarrer les offensives des pirates informatiques qui s’intensifient.
L’objectif de cette réunion virtuel organisée par l’Estonie et de créer un espace de collaboration où tous les pays pourront participer pour aider à lutter contre « les activités malveillantes dans le cyberespace quelle que soit leur nature ou leur origine. Parmi les menaces qui inquiètent le Conseil, le phénomène de la double extorsion. Il consiste dans un premier temps à bloquer en les chiffrant les données des particuliers, comme celles des grandes firmes du numérique, et de menacer ensuite de les divulguer en ligne si l’on refuse de s’acquitter d’une rançon. », comme le déclare le représentant de l’Estonie.
Cependant, les cyberattaques qui vise généralement les infrastructures industrielles pose un sérieux problème. Ces actes de cybermalveillances effraient bon nombre de membres du conseil de sécurité. Ça rappelle automatiquement l’histoire de l’attaque qui affectés la centrale de distribution d’eau en Floride ou encore le réseau électrique en Ukraine. Avec la crise sanitaire les pirates informatiques peuvent frapper deux fois plus fort. Les infrastructures sensibles, qui sont pour la plupart peu sécurisées deviennent alors la cible privilégiée des pirates informatiques.
Alors il est essentiel que les États puissent se mettre en accord sur les actions qu’il faudra mener.
Se mettre d’accord sur les actions à mener. « La coopération est essentielle et nous avons un cadre, il est temps de l’appliquer », déclare l’ambassadrice américaine. Du côté de l’ambassadeur russe à l’ONU il souhaiterait plutôt l’adoption de « nouvelles normes qui seraient juridiquement contraignantes, avec un projet de convention d’ici 2023 ». Une proposition qui ne fait pas l’unanimité du côté des Occidentaux, qui avancent toujours l’argument selon lequel certains États tels que la Chine ou la Russie font tout pour réduire au maximum la liberté d’expression sur internet en particulier de leurs opposants politiques. L’Estonie répond que le « droit international existant doit s’appliquer totalement dans le cyberespace ». Quant au ministre Français Franck Riester, délégué au commerce extérieur, il faudrait la mise en place d’un programme d’action qui permettra d’œuvrer en ce sens.
En conclusion, nous pouvons dire qu’il faudra encore plusieurs discussions de ce genre pour aboutir véritablement à une solution qui pourra permettre d’endiguer cette force en criminalité en ligne qui continue de monter en puissance et mettre en danger toutes les organisations et même le consommateur lambda.
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