Les organisations face à la cybercriminalité en 2021
Récemment il a été publié un rapport, par la société américaine de sécurité informatique CheckPoint Software portant sur la généralisation des incidents de sécurité à travers le monde et les moyens à développer pour assurer une protection efficace.
Le rapport met en évidence plus particulièrement les différentes techniques utilisées par les cybercriminels lors des piratages informatiques ainsi que les vecteurs les plus répandus. Les acteurs observés sont de différents ordres : que ce soit des pirates informatiques isolés, des cybercriminels sous la coupole d’État-nation ou des organisations criminelles durement constitués, tous ont été passées au crible par les chercheurs de Check Point Software.
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L’objectif du rapport est de fournir le maximum d’éléments permettant aux professionnels de la sécurité informatique ainsi qu’au cadre d’entreprises et organisation privées et publiques.
On pourrait retenir comme information importante provenant de ce rapport plusieurs éléments partent du cloud au télétravail.
« L’adoption du Cloud a une longueur d’avance sur la sécurité : En 2020, les programmes de transformation numérique des entreprises ont été accélérés d’environ cinq années pour répondre à la pandémie, mais la sécurité du Cloud public reste une préoccupation majeure pour 75% des entreprises. De plus, plus de 80 % des entreprises ont constaté que leurs outils de sécurité existants ne fonctionnaient pas du tout ou n’avaient que des fonctions limitées dans le Cloud, prouvant ainsi que les problèmes de sécurité du Cloud persisteront en 2021. » note le rapport.
Du côté du télétravail, le rapport précise que les cybercriminels ont accentué leur action autour du détournement de discussion, qui vise particulièrement les employés à distance. L’objectif bien sûr est de dérober le maximum d’informations possibles où est filtré des discussions privées à travers des chevaux de Troie (Qbot et Emotet)
« Les attaques de logiciels rançonneurs par double extorsion flambent : au troisième trimestre 2020, près de la moitié de tous les incidents de logiciels rançonneurs comportait la menace de divulguer des données volées de l’organisation cible. En moyenne, une nouvelle organisation est victime d’un logiciel rançonneur toutes les 10 secondes dans le monde. » précise le rapport.
Au niveau du secteur de la santé, les attaques prennent de la forme d’une sorte d’épidémie. Selon la société de sécurité informatique, les attaques informatiques dirigée contre les organisations de santé en particulier les hôpitaux ont connu une augmentation de plus de 45 %. Et cela dans le monde entier. Les pirates informatiques en sûrement voulu profiter de la situation créée par la pandémie à coronavirus.
Par ailleurs, le rapport de checkpoint démontre que dans plus de 45 % des entreprises dans le monde, un employé sur deux aurait téléchargé à son insu un programme malveillant camouflé derrière une application mobile légitime. Avec l’augmentation des appareils mobiles à cause du confinement qui a entraîné une généralisation du travail à distance, les vecteurs d’attaques ont explosé.
« Les entreprises du monde entier se sont étonnées elles-mêmes de la vitesse de leurs initiatives numériques en 2020 : on estime que la transformation digitale a subi une accélération de sept ans. Mais les acteurs de la menace et les cybercriminels ont également changé de tactique afin de pouvoir tirer profit de ces changements et de la perturbation causée par la pandémie, avec une recrudescence des attaques dans tous les secteurs », a expliqué la vice-présidente des produits chez Check Point Software, Dorit Dor. « Nous devons agir maintenant pour empêcher cette cyber pandémie de se propager de manière incontrôlée. Les organisations doivent vacciner leurs réseaux hyper-connectés pour éviter ces cyber-attaques nuisibles qui provoquent tant de perturbations. ». Conclut cette dernière.
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