Les pirates informatiques continuent toujours de profiter du coronavirus
Selon Checkpoint Software Technologies Ltd, la société spécialisée dans la fourniture de solutions de sécurité informatique, la pandémie du coronavirus est toujours un tremplin aux activités de cybermalveillance même depuis 4 mois.
À croire que le thème n’est pas prêt de s’essouffler de sitôt. En effet, Checkpoint a observé durant ces dernières semaines une forte augmentation des tentatives sur la base de l’hameçonnage. La firme de cybersécurité mentionne une hausse de plus de 30 % des cyberattaques se basant sur la pandémie depuis le début du mois de mai. Elle comptabilise environ 192 000 actes de cybermalveillances par semaine dans le monde entier. Ces actions s’organisent autour de fausses plateformes Web. Ces Sites sont axés autour de la thématique du moment avec souvent des déclinaisons : « le coronavirus », « Corona » ou encore « CoviD ». Et la même stratégie est utilisée pour les fichiers, emails et pièces jointes associés.
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L’usurpation de titre est toujours de mise. Si cela était présent depuis le début, les pirates informatiques continuent toujours de se servir des identités visuelles, des logos des organisations internationales tel que l’OMS, entreprises (comme Google, Microsoft, Netflix ou Zoom) ou autre organismes en public (en particulier les ministères de la Santé). Ici encore l’objectif demeure le même. Pousser les internautes à leur délivrer certaines informations personnelles tels que des noms et prénoms, des mots de passe les dates de naissance des localisations, des noms d’utilisateur, et même des informations sensibles tel que le numéro de carte de crédit ou de carte bancaire. La conclusion est simple, le confinement a facilité les choses pour ces derniers. En effet, les gens confinés chez eux n’ont souvent d’autres choix que d’être constamment sur internet, pour se divertir, étudier et s’informer et même travailler. Tout ceci a rendu l’individu lambda plus vulnérable que d’habitude. « Les pirates se font passer pour des organismes dignes de confiance et envoient des courriels ou des messages instantanés. Alors que l’épidémie de coronavirus a contraint les gens à rester confinés chez eux et développé le télétravail et les communications numériques, cette année a créé des opportunités inédites pour les pirates informatiques », déclaraient les chercheurs de Checkpoint dans un communiqué.
L’impact le plus visible du confinement, a été le développement de manière accrue de la fraude aux courriels selon les chercheurs. En effet, Google a informé que plus de 18 millions de courriels étaient utilisés de façon quotidienne à des fins malveillantes, en particulier pour l’hameçonnage, seulement que sur Gmail. Le géant américain a aussi révélé que près de 240 millions de Spams sont délivrés quotidiennement portant sur la pandémie du coronavirus. Cela démontre grandement, le danger que représente les courriers électroniques malveillants, ils sont tellement nombreux qu’il est presque que difficile voire impossible de les distinguer des véritables e-mails.
Il est absolument à noter que si les tentatives d’actes de cybermalveillances se sont multipliées à travers les courriers électroniques, il est important de faire encore plus attention, en particulier pour les entreprises, qui ont leurs employés en télétravail. Car, une grande partie des piratages de données touchant les entreprises ont commencé par un email d’hameçonnage. Précisément 32 % selon le rapport Data Breach Investigations 2019 publiée par Verizon. Cette étude a aussi démontré que 78 % les activités d’espionnage informatique ont impliqué l’usage de courriels malveillants. En l’espace de 3 semaines, les chercheurs de Checkpoint, en découvert 2 449 nouveaux sites web dont les noms de domaines sont associés à la maladie. Et ces noms de domaines étaient tous frauduleux. Ces plateformes imitent généralement de grands noms tel que Zoom et Microsoft Teams. Des outils de collaboration à distance les plus utilisés ces derniers moments.
Les techniques utilisées par les cybercriminels n’ont pas du tout changé comme nous le disions plus haut. Ce qui est d’ailleurs une situation qui relève un problème assez significatif. En effet l’on peut comprendre tout simplement que les internautes n’apprennent pas, négligent ou n’écoutent pas suffisamment les recommandations et les conseils qui leur sont donnés pour leur hygiène numérique. Il devrait savoir il ne faut jamais cliquer sur un quelconque lien provenant d’un message, reçu d’une soi-disant organisation internationale ou au ministère. Car c’était bel et bien le cas : « Un courriel officiel ne vous demandera jamais de réaliser ce type d’actions », soulignaient les experts de la firme en de sécurité.
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