Les risques pour les entreprises Américaines depuis adoption de la nouvelle loi sur la sécurité à Hong Kong
Dans le début de cette semaine, les grandes entreprises américaines telles que Facebook, Google et même Twitter ont annoncé qu’elles allaient arrêter de traiter certaines demandes de données provenant des autorités de Hong Kong.
La raison de cela, c’est qu’elles attendent le résultat d’une évaluation portant sur application des droits de l’homme. Les géants Américains sont en train d’envisager de mettre sur place un moyen pour arrêter si possible leur employé lorsque ces derniers sont en conformité.
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« C’est une époque différente pour Hong Kong », a noté le responsable d’une grande entreprise technologique américaine. Il déclare que sa société est « profondément préoccupée par le comportement de la Chine ».
Il faut avouer, que depuis nouvelle loi portant sur la gestion d’Internet à Hong Kong, les entreprises de la technologie américaines en particulier, sont à la recherche de nouvelles manières de s’épanouir dans le marché la localité asiatique, alors que les règles ont semble-t-il bien changé. Selon le témoignage de plusieurs employés des entreprises américaines, certaines entreprises américaines ont décidé de renoncer à certains projets d’investissement sur Hong Kong.
Pour les sociétés approchées concernant la suspension des demandes de données, elles ont signifié que cela est une mesure temporaire histoire de pouvoir gagner plus de temps. « Les gens aiment prétendre que vous pouvez être actif en Chine et non conforme à la loi chinoise, et ce n’est tout simplement pas une possibilité réaliste », a expliqué Matt Perault, directeur du Center on Science and Technology Policy de Duke University par ailleurs l’ancien directeur. Il ajoutera notamment : « Une pause n’est pas une solution à long terme. »
Pour Samm Sacks, senior fellow au Paul Tsai China Center de la Yale Law School, les sociétés américaines technologiques devraient trouver un moyen pour s’adapter à cette réalité : « un pays, deux systèmes » dans lequel Hong Kong devrait se gouverner en grande partie n’est pas plus est un filet de sécurité et ne les empêche pas de traiter avec la Chine. ». « D’une part, que faites-vous lorsque le gouvernement chinois vient à nous avec une demande d’informations qui mènera à une arrestation ? » note-il. « Et d’autre part, quels sont les coûts si nous nous retirons complètement et soudain, ces plateformes ne sont plus disponibles dans un environnement où la liberté d’expression compte vraiment ? » s’interroge-il toujours.
Donc depuis que l’État chinois a adopté une loi portant sur la sécurité nationale, Hong Kong a été touché de manière directe. Les habitants se sont vus soumis au même type de contrôle que ceux de la Chine continentale. Depuis lors, 4 crimes majeurs ont été mis en avant : celui du séparatisme, de la collision étrangère, du terrorisme et de la Sape. Les peines pouvant aller jusqu’à de peines de prison temporaire à perpétuité. En fonction des règles d’application de cette nouvelle législation, les autorités ont la possibilité de bloquer des sites web, de procéder au pillage de bureau des éditeurs web, exige avoir accès au contenu des serveurs autres sauvegardes de données d’entreprises, et contraindre certaines entreprises à décrypter certaines informations.
Cependant, il faudrait mentionner un fait. Avant l’adoption de cette nouvelle loi, les autorités Hong Kongaises avaient plusieurs fois exigé des traitements de données de la part des géants Américains. Par exemple, Google recevait de la part du gouvernement de Hong Kong près de 39 demandes, dans lesquelles il était demandé de retirer près de 62 articles sur différentes plateformes, entre le mois de juillet et décembre 2019. L’Entreprise américaine a supprimé que 10 sur les demandes. Durant ces 6 derniers mois, Google a reçu 13 autres demandes de suppression de contenus. Parmi certains refus de géant américain, il avait la demande de suppression d’une application présente dans le Google PlayStore, une application qui permet de connaître les emplacements de la police lors des manifestations. Un autre refus a porté sur une vidéo postée sur YouTube, par un groupe d’activistes.
Du côté de Facebook, près de 241 demandes ont été formulées de juillet à décembre 2019. Durant les 6 derniers mois, les demandes se sont élevées à hauteur de 143.
En définitive les choses sont plus difficiles pour les entreprises américaines. Sacks note à cet effet que : « de nombreuses entreprises technologiques américaines ont une compréhension limitée de la façon d’opérer en Chine, car elles n’y ont pas de véritable empreinte, à l’exception des petites sociétés de publicité ou des intérêts dans des entreprises chinoises. Des entreprises comme Microsoft qui y opèrent depuis des années, a-t-elle dit, ont développé des « stratégies intelligentes » pour comprendre comment jouer une « danse élaborée » avec le gouvernement chinois afin qu’elles puissent s’en tenir sans franchir les lignes rouges. ». Ce qui malheureusement n’est pas le cas pour des entreprises telle que Twitter ou encore Facebook.
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