LinkedIn et Slideshare, complices de piratages ?
Le passage de réseau social à un vaste empire de piratage est-il réellement possible ?
C’est qui se présente lorsqu’on observe le cas de LinkedIn et la polémique qui tourne autour du réseau social depuis un moment déjà.
On se rappelle qu’en 2012, LinkedIn, le réseau social professionnel a racheté la firme de stockage en ligne Slideshare qui valait nettement 119 millions de dollars en actions et numéraires.
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Auteur de plusieurs romans succès Nick Kolakowski a fait un constat qui desabuse. Il estime que la firme Slideshare depuis maintenant 14 ans, facilite le travail de certains pirates informatiques qui consistent à s’inspirer des œuvres originales qui seraient hébergées sur sa plate-forme dans l’optique d’en faire des copies et les commercialisés sur la même plate-forme du réseau social. Pour justifier ses dires, il met en évidence le cas de l’ouvrage « Becoming » de Michelle Obama qui apparaît sur les résultats des recherches via LinkedIn. Le problème majeur dans ce genre de chose, c’est que l’image rassurant du réseau social permet de garantir la confiance des acheteurs même quand ils sont en face d’oeuvre contrefaites. « Tout le monde ne pratique pas les sites de direct download ni les plateformes Torrent — où l’offre est souvent richement alimentée. Mais le seul logo de l’entreprise suffit à rassurer : on sait où l’on met les pieds. ».
Le gage de confiance à l’égard du réseau social s’est accru encore plus lorsque en juin 2016, il fut racheter par Microsoft. Même si d’un autre côté l’inquiétude n’a pas cessé de grandir chez les sceptiques qui se demande comment seront gérées dorénavant leur données personnelles.
Accusé par les créateurs de faciliter le piratage d’oeuvres originales, LinkedIn se défendra en affirmant avoir mis en place un ensemble de dispositifs permettant de lutter contre ce genre de problème. Le réseau social de combinaisons « de mesures techniques et humaines pour détecter les contenus qui entreraient en conflit avec nos conditions d’utilisation ». Et une fois les contrefaçons détecter les mesures et douane sont automatiquement mise à l’œuvre pour s’assurer que le problème soit définitivement résolu. « Nous encourageons tous les membres à nous signaler le moindre contenu qu’ils trouveraient douteux, y compris celui protégé potentiellement par le copyright (…) Nos équipes travaillent rapidement, on pourra traiter chaque signalement de violation du droit d’auteur, afin d’aider SlideShare à demeurer un site où les droits de la propriété intellectuelle des ayants droit sont respectés. » explique le porte-parole de LinkedIn.
Mais il y a un souci concernant la déclaration de LinkedIn. Car même si une contrefaçon après avoir été détectée est supprimée, rien de garantie qu’elle ne puisse pas être de nouveau mis en ligne vu qu’aucun mesure ne veille à cela. En regardant sous d’autres cieux on se rend compte que ce genre de problème n’est pas typique à LinkedIn seulement. Il est totalement pareil sur Facebook confronté à ce genre de souci. On pourra alors déduire que les réseaux sociaux n’ont pas pu trouver la formule exacte pour empêcher que des œuvres originales plus être contrefaites sur leurs plateformes et sans qu’il ne puisse en empêcher de façon préalable lors des diffusions.
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