L’ONU, victime de piratage informatique ?
Selon les dernières informations, l’Organisation des Nations Unies a été victime de piratage informatique l’année dernière.
Il se pourrait que cela n’est jamais été rendu public parce que des responsables de l’organisation ont préféré étouffer l’affaire.
Cette théorie a été remise sur le tapis par l’Associated Press. Selon elle, l’Organisation des Nations Unies a bel et bien été victime d’un piratage informatique en 2019. Et l’affaire a été étouffée par ces cadres. Il est question ici de réseau informatique de l’ONU localisés dans les villes de Genève et de Vienne.
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Ces réseaux auraient été infiltrés lors d’une opération visant à espionner les hauts fonctionnaires de l’institution internationale. Malheureusement, les identités des pirates informatiques n’ont pas encore été découvertes dans oublier l’ensemble des données auxquelles ils auraient pu avoir accès non déterminées.
Un document confidentiel qui aurait été porté sciemment mais anonymement à l’organisation, The New Humanitarian met en évidence le fait que plusieurs serveurs appartenant à l’ONU ont été infectés par lesdits pirates informatiques, ce qui a conduit à la récolte de données sensibles. Selon Ian Richards, le président du Conseil du personnel des Nations unies : « L’ensemble du personnel, y compris moi, n’a pas été informé (…) Tout ce que nous avons reçu, c’est un courriel (le 26 septembre) nous informant de travaux de maintenance des infrastructures ». Comme auprès de bien d’autres fonctionnaires, l’affaire n’est pas ras reconnue voire inconnue. Alors que selon le document confidentiel divulgué, c’est 42 serveurs de l’ONU qui ont été compromis lors du piratage informatique. 25 autres serveurs avaient été suspecté de l’être. Le document confirme que le piratage informatique a réussi suite l’exploitation d’une faille de sécurité présente dans le programme informatique SharePoint de Microsoft. Par ailleurs le logiciel malveillant utilisé par les pirates informatiques demeure un mystère.
Selon un porte-parole de l’ONU qui a essayé d’apporter quelques éclaircissements à Associated Press, piratage informatique a une belle et bien lieu, Cependant, il ne serait pas si grave : « Nous faisons face à des tentatives quotidiennes d’accès à nos systèmes informatiques. Cette fois, ils y sont parvenus, mais cela n’a pas été très loin. Rien de confidentiel n’a été compromis. ». Et selon certaines informations qui proviennent des sources émanant de l’ONU, l’attaque informatique aurait débuté en juillet 2019 et aurait été détectée par les autorités que 1 mois plus tard. A cet effet, l’ONU, « les méthodes et les outils utilisés dans l’attaque indiquent un niveau élevé de ressources, de capacités et de détermination ».
Plusieurs questions restent dans l’ombre dans cette affaire. Les pirates serait-ils des agents d’État en particulier ? Des anciens fonctionnaires ou des fonctionnaires toujours en activité à l’ONU ? Selon les personnes interrogées par Associated Press, il y a de fortes chances que ce soient en effet des pirates informatiques affiliés à un État particulier vu la sophistication des procédures durant l’attaque informatique. En outre, certains fonctionnaires ont reconnu que l’ONU a bel et bien effacé les traces du piratage informatique en supprimant des données du registre relative à l’attaque.
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