L’utilisation de l’intelligence artificielle dans la réduction des risques informatiques
Pour développer correctement la technologie de l’intelligence artificielle, il est clair qu’il faut imposer un regroupement d’une quantité importante de données personnelles.
Cette situation inquiète plus d’un spécialiste à cause des dérives pouvant occasionnées. Pourtant le ministre délégué à la transformation numérique du gouvernement canadien monsieur Éric Caire, l’intelligence artificielle aura un impact bénéfique pour la sécurisation des données des Québécois.
Dans un contexte général, pour la facilitation des partages de données entre les différents organismes du gouvernement canadien et institutions affiliées, le gouvernement n’a pas manqué de limiter au maximum les organismes qui sont chargés d’intervenir dans la manipulation de ses données ainsi que les individus affectés à cette tâche. C’est d’ailleurs ce qui explique le ministre Caire dans un échange avec la presse dans le cadre de la publication de la stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle dans l’administration publique canadienne pour 2021- 2022.
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À ce propos le ministre n’a pas manqué de donner quelques exemples concernant la démarche au dentiste faisait allusion : « L’établissement m’a demandé le certificat de naissance de mon enfant. Pourquoi ne pas le demander directement à l’État civil? J’ai apporté le certificat à l’école – et il y a beaucoup d’informations là-dessus – puis je l’ai remis à une personne qui n’a peut-être pas les habiletés nécessaires pour protéger ce genre de document. Elle en a fait une photocopie et l’a renvoyée à l’État civil pour en confirmer l’authenticité. Dans ce simple geste-là, on a ouvert une brèche de sécurité sur des informations qui sont sensibles. »
Le gouvernement exprime depuis un moment une volonté de numériser son administration. C’est d’ailleurs ce que démontre la stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle pour une meilleure appréhension de l’univers numérique mais aussi pour l’optimisation des capacités de l’administration dans ce secteur. « On veut fédérer tout le monde dans une même direction. Il y a des projets d’intelligence artificielle qui sont en cours au gouvernement, mais on ne sent pas cette vision globale. C’est organisme public par organisme public. Ce fonctionnement en silo, on travaille déjà depuis un certain temps pour le briser. », nous explique le député de La Peltrie.
En se passant ici de certaines règles préétablies, Le gouvernement canadien pourra facilement optimiser la transformation numérique de son administration. Selon les dires du ministre chargé de la transformation numérique, cette digitalisation ne va pas se faire sans forcément de la cybersécurité.
« Depuis trois ans, on travaille à améliorer la sécurité informatique. Un des grands problèmes était le fonctionnement en silos. Quand un organisme était victime d’un incident de sécurité, c’était adressé hermétiquement. Ça montait au bureau du sous-ministre qui voyait ça comme un évènement honteux. Il n’y avait pas de leçons qui étaient tirées de tout ça. », souligne le ministre.
L’intelligence artificielle permet à la machine à de simuler les fonctions d’une intelligence humaine un ensemble de donnée à l’aide d’algorithme précis. Au Canada, il existe déjà un exemple pareil, sur le site internet Quebec.ca, qui n’est autre qu’un service de clavardage automatisé, déployé très récemment par le gouvernement. Grâce aux données qui sont déjà disponibles sur le site internet, l’application se permet de répondre aux citoyens de manière précise que possible.
Si l’intention a été clairement manifestée, le gouvernement canadien n’a pas précisé pour le moment quels sont les applications qui seront développées et sur quelle période. Ce que nous savons c’est que chaque ministère doit produire un plan de digitalisation. Un processus booster par l’intelligence artificielle. « Trois à cinq projets maximum qui seront priorisés afin de ne pas s’éparpiller », explique le ministre.
L’avantage avec l’intelligence artificielle, c’est bien évidemment que ce secteur ne soit pas encore dominé par des géants de l’informatique américain ou autre. « Il n’y a pas de grandes entreprises en intelligence artificielle qui nous mettraient dans le même contexte. Ce que nous souhaitons, c’est de développer notre expertise à l’interne. », explique le ministre à Caire. Cependant, il met en évidence la difficulté au niveau du recrutement pour une pénurie évidente de mains d’œuvres. Mais ce dernier reste confiant car il estime que le secteur public a beaucoup à offrir. « Là où on a un avantage concurrentiel, c’est sur l’ampleur et la diversité des projets, ce qui est très attractif. », explique ce dernier.
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