L’utilisation intelligence artificielle comme moyen de sécurisation du réseau des caméras intelligentes de la RAPT
Il semblerait que dans la ville de Paris, une nouvelle génération de caméras est en train d’être expérimentée.
Les appareils permettraient t’avoir en temps réel les images qui seront filmées. Du côté des transports, l’intention a bel et bien été émise de pouvoir analyser ces images à travers des algorithmes de reconnaissance.
Dans le bus 170, l’expérimentation est faite parce qu’il suit une ligne qui a connu pour sa haute délinquance habituelle. Du côté de la RATP, la volonté et de pouvoir utiliser l’intelligence artificielle pour mieux étudier les images qui pourront être récoltées, notamment à des fins de reconnaissance faciale et de détection. De la sorte, il sera possible de détecter un colis suspect dans un véhicule, une victime de harcèlement par exemple, un bagage sur le quai. « L’intelligence artificielle sans identification personnelle doit pouvoir être déployée rapidement dans les transports en commun, pas forcément par une loi, il faut que le gouvernement se mouille », a déclaré Valérie Pécresse, la présidente LR de la région Ile-de-France et d’Ile-de-France Mobilités, durant l’événement de présentation de la nouvelle génération de caméra dédiée à la vidéo surveillance par la RATP.
Pour le moment, l’utilisation direct de l’intelligence artificielle dans tout le dispositif expérimenté actuellement n’a pas encore été réalisée. Le dispositif permet de transmettre en direct, c’est-à-dire en temps réel l’ensemble des images capturées par les caméras, aux ordinateurs du poste de commandement. Ce qui permet aux agent de sécurité de pouvoir facilement déployer leur équipe et intervenir si besoin dans les meilleurs délais possibles. De quoi à rendre beaucoup plus efficaces les interventions. « Cela permet également de limiter les fausses alertes et de ne pas mobiliser pour rien des équipes du GPSR [groupe de protection et de sécurité des réseaux] », note Catherine Guillouard, la directrice de la RATP.
Sur le long terme, la régie de transport a en projet de déployer un système d’intelligence artificielle pour accompagner le dispositif de vidéosurveillance dans le but de rendre encore plus exploitable et précise les images filmées. « En pratique, il suffirait d’ajouter un programme pour filtrer les images, repérer par exemple des gestes brusques qui pourraient être ceux d’une bagarre, des personnes qui entrent par la porte arrière… », précise la responsable de la régie.
On parle ici d’un programme informatique qui permettra d’améliorer les traitements des images obtenues en temps réel, fournissant des informations précises et plus détaillée d’une situation ou d’un environnement, et cela sans exiger trop de ressources de la part du système informatique du poste de commandement de sécurité de la régie. Un déplacement dans un an environ, soit septembre 2021. Il faudrait s’attendre à six caméra dans chaque bus.
Il faut noter que l’idée d’utiliser l’intelligence artificielle pour améliorer son suivi et la sécurité du transport en commun a longtemps été émise au sein de la RATP. Dans ce contexte, plusieurs essais ont déjà été réalisés. Rappelons que durant le mois de mai dernier, il avait été installé dans quelques transports en commun dans la station de Châtelet-les-Halles, des caméras qui étaient en mesure de détecter la présence d’un carré de tissu sur le visage. L’expérimentation avait pour but de faire respecter le port du masque. Malheureusement l’expérimentation a dû prendre fin car la Commission Nationale de l’Informatique et liberté, le gendarme français des données personnelles avait estimé que les personnes affectées directement par ce dispositif devait avoir l’opportunité d’affirmer leur droit d’opposition. Ce qui n’était pas le cas avec ce dernier. De plus, une expérimentation a été menée dans le but de déterminer si les caméras étaient en mesure de détecter des colis suspects. À cause d’une marge erreur de plus de 10 %, le projet a été abandonné.
En attendant le déploiement de cette technologie, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse propose tout simplement d’interdire l’accès aux transports en commun à toute personne catégorisé comme délinquant multirécidiviste. Cette mesure selon elle : « a quasiment supprimé la violence des stades ». Les autorités des transports en commun parisiens devraient encore attendre jusqu’à 1 ans avant de pouvoir espérer améliorer le rendement tellement d’action de sécurité des usagers.
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