Nos messages intimes sont-ils protégés ?
A la question de savoir si nos messages intimes via les différentes applications de messagerie étaient protégés, plusieurs experts s’accordent à dire que c’est impossible.
Et nous le savons tous aujourd’hui, il existe différents moyens pour mettre en mal tout système censé nous protéger. Un expert de la sécurité informatique du nom de Baptiste Robert écrivait ceci : « À partir du moment où on communique avec quelqu’ un nos messages peuvent toujours être filmés ou screenshootés. ».
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Une triste réalité que n’importe qui utilisant un service numérique peut confirmer. En d’autres termes, quelles que soient les méthodes ou moyens qui seront déployés, il est clair que nos messages sensibles ne peuvent pas être protégés à 100 %, voir ne peuvent même pas être protégé. Et plusieurs personnalités publiques peuvent en témoigner, exemple de l’ancien candidat du LREM, aux élections municipales de Paris, Benjamin Griveaux qui en as fait les frais tout récemment.
L’histoire de cet homme est assez banale quand on sait que cela survient suite à un scandale de la diffusion d’échanges de vidéo à caractère sexuel. Le vendredi 14 ce le dernier déclarer. « Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. »
La vie privée est un droit fondamental prévu par la constitution. Cependant certaines actions menées sur le couvert de cette même vie privée peuvent-être puni selon le code pénal. C’est l’exemple de diffuser des contenus à caractère intime via les réseaux publics d’information. Même si aujourd’hui plusieurs méthodes existent pour épargner les utilisateurs des smartphones ou autres appareils numériques d’une quelconque fuite pouvant mettre en péril leur vie privée, aucune jusqu’à présent n’est vraiment efficace. Même pas la fameuse destruction automatique de messages. C’est malheureusement ce qui n’a pas marché pour Benjamin Griveaux. S’il avait opté pour ce genre des fonctionnalités en utilisant Messenger, l’application de messagerie de Facebook, il n’en demeure pas moins que cela a été totalement inefficace lorsqu’elle n’est pas accompagnée d’autres fonctionnalités tel que le blocage des captures d’écran ou de partage instantané. Car tout contenu envoyé à un autre individu être récupéré même après l’autodestruction de ce message. Et cela dans la majeure partie des cas, au dépend de la personne concernée.
Certaines applications tel que le service de messagerie Télégram, embarque comme fonctionnalités, l’autodestruction automatique des messages mais aussi le blocage de capture et d’enregistrement d’écran. Cependant, comme on le sait, ces mesures ne sont pas suffisant car il existe d’autres applications permettant de contourner ce genre d’interdiction. « Si la personne avec qui vous échangez est mal intentionnée, rien n’est impossible, souligne un expert en cybersécurité contacté par le média L’Express. Il suffit qu’elle utilise un client Telegram modifié qui autorise les captures d’écrans ou qu’elle installe un émulateur Android sur un ordinateur – qui simulera un téléphone, du moins les applications – et d’enregistrer la conversation depuis l’ordinateur ou, plus simplement encore, de filmer l’écran de votre téléphone grâce à un autre téléphone. ».
Alors que faire face à ce problème. Baptiste Robert, chercheur en sécurité informatique notera ceci : « Il faut avoir une confiance absolue dans le récepteur ou tout simplement ne pas partager des documents intimes ou sensibles par voie électronique. ». Telle semble être la seule conclusion possible à ce genre de problématique.
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