Obtenir une visibilité en préservant sa sécurité
L’architecture réseau se présente comme un ensemble de cadre et de format du réseau d’une entreprise.
Selon les spécialistes elle est composée de logiciels, de câblages, de matériels, des outils de sécurité et de surveillance sans oublier le nombre conséquent de dispositif virtuel et physiques qui serait connecté soit par câble ou par des méthodes sans fil, ajouté à cela dorénavant, les applications Cloud.
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Pourtant, lorsqu’on évoque l’idée de rendre une architecture réseau beaucoup plus visible, cela porte à des interrogations assez inquiètes. Pourtant on ne peut pas dire qu’en réseau est complet si son architecture n’est pas visible, surtout dans un partenariat qui exige de la confiance. Or cela passe après on est autrement. Selon Barb Rigle, Responsable marketing produit senior de Keysight Technologies, il faut voir l’architecture de visibilité réseau « comme une police d’assurance supplémentaire, qui offre une couche de sécurité additionnelle et une tranquillité d’esprit tout en améliorant les performances de votre réseau. ».
« Une architecture de visibilité du réseau comporte une couche d’accès utilisant des dispositifs tels que des prises réseau et des ports SPAN pour collecter les données brutes circulant sur le réseau. Les courtiers en paquets réseau (NPB) se situent au niveau de la couche de contrôle et fournissent un filtrage intelligent des données et des fonctionnalités logicielles telles que l’équilibrage de charge, le décryptage SSL, le masquage des données, la déduplication et le découpage des paquets. Les NPB sont en quelque sorte des agents de la circulation, qui veillent à ce que les bonnes données soient envoyées au bon outil au bon moment. La couche de surveillance regroupe les outils de surveillance et de sécurité du réseau. Les entreprises disposent généralement de plusieurs outils assurant diverses fonctions. Mais la performance des outils dépend des données qu’ils reçoivent. », explique ce dernier.
En somme, une architecture de visibilité du réseau offre l’avantage de :
– De mettre à nu les angles morts et de les éviter ;
– De réduire les coûts de gestion tout en augmentant le retour sur les investissements ;
– Rendre beaucoup plus simple la gestion de réseau.
« En termes d’architecture de visibilité, il n’y a pas de modèle unique et chaque conception doit répondre aux exigences spécifiques du réseau d’une entreprise et à sa stratégie commerciale globale. Néanmoins, tous les modèles d’architecture de visibilité permettent de réduire les coûts du réseau sans compromettre les performances ou la sécurité. », souligne Barb Rigle.
Sous un certain point de vue on pourra lui accorder un peu de raison. En effet en regardant de manière objective, on peut facilement se rendre contre que les outils déployés pour la surveillance et la sécurité des réseaux présentent un coût élevé. Dans notre contexte actuel les budgets dans la matière s’en trouvent assez restreint. Alors que l’architecture de visibilité permet de pallier à ce problème en réduisant les coûts du réseau. Elle permet aussi d’allonger la durée de vie de certains outils tout en améliorant leurs performances sur le long terme.
Pour parvenir à ce résultat il existe différents moyens dont :
– Le filtrage intelligent des données qui est effectué par une NPB et le logiciel associé. Cela permet de réduire de manière considérable la quantité de données qui ne sert à rien et qui ralentissent le fonctionnement de certains outils. Conséquences immédiates : ces outils deviennent beaucoup plus efficaces.
– La déduplication : elle permettra d’augmenter la précision et l’efficacité des outils
– La fonction de répartition de charge : qui permettra de répartir « les charges 40/100 Gigabit Ethernet (GE) sur plusieurs outils à plus faible débit afin de prolonger la durée de vie des outils qui ne prennent pas en charge des débits plus élevés. », comme l’explique Barb Rigle.
– « La suppression d’en-têtes permet à une NPB de supprimer facilement les en-têtes de paquets IP inutiles, ce qui évite à vos outils d’être surchargés et d’avoir un impact négatif sur les performances et la sécurité. », ajoute le spécialiste.
– La protection étendue pour lutter contre les surcharges se sert de la mise en mémoire tampon pour corriger les retards des paquets, pour que les NPB voient tous les paquets et même dans des situations de micro-surcharge, ce qui aidera à protéger et sécuriser les données de surveillance à tout moment.
Pour finir, « La gestion centralisée à partir d’un point unique et d’une interface utilisateur graphique (GUI) facile à utiliser par glisser-déposer réduit considérablement le temps de dépannage et le temps moyen de réparation (MTTR). Cette vue unifiée de l’ensemble du trafic réseau simplifie également la surveillance. En créant une architecture de visibilité, vous pouvez voir clairement tout le trafic et toutes les inefficacités ou angles morts qui existent dans votre réseau. », note Barb Rigle.
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