Pass Sanitaire : une sécurité insuffisance qui a favorisé l’expansion de la fraude
Dans le courant de la semaine dernière, les autorités Québécoises déclarer le démantèlement d’un réseau qui qu’on se verrait et m’aider à disposition des milliers de pass vaccinaux de type frauduleux.
C’était en majorité des personnes travaillant dans le réseau de la santé. Il profitait de leur position pour inscrire de faux pass sanitaire en faisant l’inscription de fausse vaccination dans le registre du gouvernement. Vue de la manière les choses ont été analysées, les actions réalisées était faciles pour les criminels. Cependant, ils ont été arrêtés.
« C’était de l’argent très facile et leur sécurité était tellement médiocre, c’est comme s’ils te disaient : Fais-le! », Souligne Adams Diwa, un ancien employé du centre de vaccination du Stade olympique. Ce dernier a été arrêté durant le mois de novembre. Lors de son entretien, il reconnaît avoir reçu prêt de 60 000 dollars en guise de pots de vin pour inscrire de fausse preuve vaccinale. Cela en faveur d’une soixantaine de personnes. C’est qui pourrait s’évaluer à hauteur de 1 000 dollars par inscription fausse. Bien évidemment il n’est pas seul.
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Selon plusieurs déclarations, les faux pasteurs vaccinaux qui auraient été produits par des actions frauduleuses sont toujours en cours de validité. Et même lorsque les employés ont voulu le faire de leur propre initiative, leurs supérieurs leur auraient demandé de ne rien faire. Bien évidemment le ministère de la santé n’a pas encore confirmé ces allégations. Cependant l’administration n’a non plus fait aucune déclaration à ce sujet.
Dans la seconde moitié de l’année 2021, des milliers de fraude en été signalé au ministère de la santé comme l’a mentionné plusieurs journalistes à ce sujet. Plusieurs enquêtes sont toujours en cours, réalisées par les autorités gouvernementales, les établissements de santé impliqués ainsi que l’unité permanente anticorruption.
« Filature, perquisitions dans des résidences, comptes bancaires gelés, saisie de téléphones et autres pièces à conviction, interrogatoires en règle : plusieurs moyens ont été déployés et des travailleurs ont été congédiés », explique plusieurs sources proches de l’affaire.
Pour le moment, aucune accusation officielle n’a été formulée auprès d’une juridiction officielle. Cependant, plusieurs interpellations ont déjà eu lieu.
« Nous recevons un très grand nombre de dénonciations qui nous amènent à ouvrir un très grand nombre d’enquêtes et nous mettons toutes les ressources nécessaires pour que ces enquêtes portent fruit. C’est une priorité du commissaire en ce moment, car ça touche à la santé des citoyens », a souligné lors une entrevue, le porte-parole de l’unité permanente anti-corruption, Mathieu Galarneau.
« Ce qu’on souhaite, c’est que les gens qui ont constaté l’usage ou la fabrication de faux passeports vaccinaux nous appellent », note ce dernier.
« En novembre, des CISSS et des CIUSSS ont été alertés par Québec via l’INSPQ de l’existence de milliers d’entrées considérées comme « anormales » dans le registre provincial de vaccination. Étaient considérés louches : les vaccins saisis dans le système avec plusieurs semaines ou mois de retard. Les vaccins inscrits dans le système durant la nuit. Ou lorsque les deux doses d’un même vaccin, théoriquement administrées à deux dates différentes, étaient saisies en même temps dans le système. Parfois, les données soumises par les citoyens pour obtenir leur Vaxicode impliquaient la présence d’un même vaccinateur dans deux régions à la fois. », explique une source anonyme.
De leur côté, les agents de l’unité permanente anti-corruption ont commencé à enquêter sur la vague de fraude qui aura lieu au stade olympique. On fait allusion après de 5 000 à 10 000 faux certificats de vaccination en circulation. Selon plusieurs employés, si le système avait invalidé et certaine vaccination, leurs supérieurs leur avait demandé de les faire valider.
L’ancien employé du centre de vaccination du Stade Olympique, Adams Diwa déclarait à ce propos : « Je n’ai aucune excuse, aucune raison pour ce que j’ai fait. Je ne vais pas le valoriser. L’argent est attirant pour tout le monde. Ça allait faciliter beaucoup de choses dans ma vie ».
Selon ce dernier, plusieurs de ses supérieurs était impliqué dans toute cette vague de fraude. Cependant, il ajoute qu’il a mis certaines actions de son propre chef. « La plupart du temps, c’était par le bouche à oreille. Tu connais un ami, qui connais un ami, qui connais un ami, et l’argent va voyager. Ça va être payé cash », explique-t-il.
« Dès que j’ai reçu la formation sur l’ordinateur, j’ai remarqué comment c’est très facile. Le système est vraiment, vraiment médiocre », note ce dernier.
« Je faisais ça très clean. Je créais un vrai rendez-vous dans le système, comme si la personne avait pris son rendez-vous. Une date pour la première dose, et 28 jours plus tard la deuxième dose. Je devais inscrire le type de vaccin et l’endroit où ils s’étaient fait vacciner. Ensuite, on te demande qui a vacciné la personne. Moi je connaissais des infirmiers qui travaillaient au stade, je pouvais mettre un vaccinateur, ou sinon tu peux mettre une place en dehors du Québec », explique l’ex employé.
Il explique aussi qu’il est possible d’utiliser l’identité d’un employé du service dans le but d’utiliser son compte pour modifier des pass vaccinaux.
« Le nom d’utilisateur, c’était deux lettres de ton prénom, deux lettres de ton nom de famille, ensuite quelques chiffres random et tout le monde avait presque le même mot de passe » affirme Adams Diwa.
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