Payer la rançon et récupérer ses fichiers ? C’est possible
Grâce à l’initiative dénommée « No More Ransom », des centaines d’outils et déchiffrement sont vraiment disponibles pour les entreprises et les organisations en proie au rançongiciel.
Selon la coopération européenne de police, plusieurs entreprises ont surmonté des attaques du type logiciel de rançon grâce à cette initiative, sans céder au chantage.
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Cela fait déjà 6 ans que cette initiative est déjà en marche. Les résultats sont assez concluants.
Pour situer le contexte, les attaques basées sur les logiciels de rançon ont connu un pic extraordinaire en 2021. Cette technique de cyber malveillance a énormément fait des dégâts particulièrement au sein des entreprises, des collectivités territoriales et même des hôpitaux.
Une attaque de type ransomware est une attaque qui consiste à piéger un système informatique par un logiciel malveillant. Ce logiciel malveillant va empêcher toute personne d’accéder à ce système informatique en cryptant l’accès ou les données contenues dans celui-ci. En échange de la clé de déchiffrement les pirates informatiques vont exiger une rançon. D’où le nom rançongiciel.
Cette technique de cyber malveillance a véritablement fait véritablement des dégâts durant l’année 2020 l’année 2021. Qui a contraint les autorités à déployer les moyens nécessaires pour lutter contre ce fléau. Aux États-Unis par exemple, les attaques basées sur les logiciels de rançon sont considérées dorénavant comme des attaques terroristes. La coopération européenne de police a opté pour l’initiative « No More Ransom ». L’objectif de cette initiative est de fournir suffisamment de moyens et de solutions aux victimes de logiciels de rançon de sorte à ce qu’elle ne soit pas obligée de payer la rançon exigée par les hackers.
Selon la coopération policière européenne, près de 1,5 millions de personnes ont réussi à libérer leur système informatique des rançongiciels sans payer la rançon.
« Alors que l’initiative comptait initialement quatre outils, elle en propose aujourd’hui 136 pour 165 variantes de rançongiciel. Plus de 188 partenaires des secteurs publics ont rejoint le programme et fournissent régulièrement de nouveaux outils de déchiffrement. D’après l’agence de police européenne, plus de 10 millions de personnes les ont téléchargés. Le portail est en outre disponible en 37 langues — à son lancement, il était uniquement en anglais — afin de mieux assister les victimes à travers le monde. », explique Europol lors de l’anniversaire de l’initiative « No More Ransom ».
Ce programme on n’est rien d’autre qu’une alternative pour empêcher les victimes de payer les exigences des cybercriminels. Évidemment l’objectif demeure le même comme l’a signifié la coopération européenne policière : « le meilleur remède contre les rançongiciels reste une prévention rigoureuse ». Elle conseille donc aux entreprises et aux organisations de :
– Faire de manière régulière des sauvegardes de leurs données ;
– D’éviter d’ouvrir les pièces jointes particulièrement si elles viennent en de message suspects ;
– De réaliser de manière constante les mises à jour de sécurité ;
– Eviter l’utilisation de périphériques non conformant aux politiques de sécurité ;
– De sensibiliser de manière constante le personnel et surtout les dirigeants.
– Une bonne politique de gestion des accès et des identités.
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