Piratage à grande échelle : plusieurs fonctionnaires et élus d’États concernés
Il a été porté à la connaissance du public que plusieurs personnes en particulier des fonctionnaires et même des élus ont été piratés.
En effet, leurs mots de passe auraient été dérobés par des pirates informatiques et exposés sur le dark web. Vu la position des personnes touchées, les informations capitales pourraient être compromises.
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Des députés, des membres du gouvernement et même des responsables institution spécialisée dans la sécurité sont tous victimes de ce piratage. « Même des directeurs de la Sûreté du Québec et un sous-ministre fédéral de la Justice ont été victimes du vol au cours des dernières semaines. » constate le Bureau d’enquête. Il ajoute par la suite : « Ces fuites ne signifient pas nécessairement que les systèmes informatiques des gouvernements ont été directement infiltrés. ». Cependant, une chose est sûre, c’est que tout ceci peut facilement aider les pirates informatiques à s’en prendre aux systèmes et réseaux gouvernementaux. En effet, Selon le ministère de l’Éducation canadien, avec un seul mot de passe piraté, c’est près de 360 000 enseignants qui ont été exposés à une faille de sécurité informatique et à un vol de données personnelles.
Selon certains pirates informatiques, les mots de passe dont il est question ici proviendraient des fuites de données déjà connues sur des plateformes telles que Dropbox, LinkedIn ou encore le site de rencontre Ashley Madison, d’autres remontant à plusieurs années. Ce qui signifie alors que les personnes concernées par les vols de mots de passe, ont continué à utiliser des données qui était corrompues, et cela sur des plateformes professionnelles.
Ce genre d’attitude irresponsable de la part de professionnels « facilite la vie des hackers, Quand on a 90 % d’un mot de passe, c’est facile d’utiliser un robot pour l’avoir au complet ! » expliquait Mathieu Jacques, le fondateur de la firme de consultants en cybersécurité, Microfix. Et lorsque la pirate informatique réussi à décoder certaines informations de ce genre, ils se contentent tout simplement de les vendre au plus offrant généralement à des entités d’espionnage ou même de cyberattaques.
Les experts pensent que les autorités gouvernementales ne font pas assez d’efforts quant à la prévention mais aussi à l’information de leurs membres. Surtout lorsqu’ils sont impliqués dans la fuite de données. car dans la majeure partie des cas plusieurs personnes ignorent même être impliquées ou touchées par un data leak. Ce problème a été soulevé par François Daigle, sous-ministre délégué de la Justice : « Je vais aller poser la question à savoir pourquoi, si un journaliste du Journal de Montréal est capable de trouver ça, on [ne] m’a pas informé plus tôt ». « Si mon mot de passe circule avec un courriel, ce n’est pas très rassurant ! Merci au Journal de nous avertir, on va prendre des mesures. » notait François Croteau, un libéral.
De son côté la police de Montréal fait cette déclaration : « Une enquête a permis de démontrer qu’aucune information sensible n’avait été compromise. Un ensemble de mesures a également été mis en place pour empêcher que ces adresses courriel puissent être utilisées à mauvais escient. ».
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