Pourrait-on parler de cyberguerre de nos jours ?
La firme Venafi, un spécialiste de la sécurité informatique et de l’identification a produit un rapport sur les rapports qui pourrait être qualifié de belliqueux au niveau du numérique.
Ce rapport est le fruit d’une étude menée sur la base de sondage, qui a porté sur les piratages de nature offensive. Une étude qui a impliqué plus de 485 professionnels du secteur de la cybersécurité.
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Dans le rapport, il a été observé lors de l’étude que près de 88 % les experts de la cybersécurité ont reconnu très clairement que le monde d’aujourd’hui est dans un état du cyber guerre. 90 % de ces experts ont manifesté leur crainte concernant les dommages qui risquent d’être de plus en plus importants sur les infrastructures si cela continue de la sorte. Selon 60 % des professionnels de la sécurité, les différents secteurs des transports, de la médecine, de l’eau et de l’électricité sont clairement vulnérables. « Les professionnels de la sécurité sont constamment assiégés par des acteurs très sophistiqués qui ciblent des organisations gouvernementales, militaires et privées », explique le vice-président de la stratégie de sécurité et du renseignement sur les menaces chez Venafi, Kevin Boeck.
Il ajoutera par la : « Les cyberattaques sophistiquées qui sont la marque des attaques des États-nations visent souvent les clés et les certificats numériques qui servent d’identités aux machines. Ces biens de sécurité essentiels sont souvent mal protégés et permettent aux attaquants de se cacher dans le trafic chiffré, de pivoter sur les réseaux et d’écouter les données sensibles. Toute organisation qui ne protège pas les identités des machines au moins aussi bien qu’elle protège les noms d’utilisateur et les mots de passe risque davantage d’être victime d’une cyberattaque. Et, malheureusement, ces risques ont peu de chances de changer à court terme car la plupart des organisations commencent tout juste à les comprendre ».
Le rapport a ensuite démontré que les représailles en matière de cyberdéfense sont très récurrentes surtout aux États-Unis en dépit de la loi qui l’interdit, le « Computer Fraud and Abuse Act ». En effet, il y a près de 72 pourcents de personnes interrogées qui n’ont pas hésité à affirmer que les autorités d’un État ont le droit d’attaquer en retour les terminaux de Pirates informatiques qui s’en sont pris aux structures publiques. Et 58% pensent de même pour les entreprises privées. Cependant m. Bocek note de son côté ceci : « Aujourd’hui, les sociétés privées n’ont pas la possibilité juridique de se défendre activement contre les cyberattaques…La plupart des entreprises devraient plutôt s’efforcer de mettre en place des mécanismes de défense plus robustes. ».
Selon certains spécialistes, ce rapport n’apporte rien de nouveau. En effet, il est constant de voir que chaque structure qu’elle soit publique et comme privé procède régulièrement à certains procédés qui pourraient se qualifier d’espionnage à travers le cyberespace. Et cela était même mis en évidence par la collision qu’il y avait entre l’entreprise de solution de cryptographie crypto AG et le gouvernement américain qui durant plusieurs années a espionné plus de 120 pays à travers cette entreprise.
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