Prendre garde face aux courriels
Peu importe le service numérique que vous utilisez, d’une manière ou d’une autre, vous êtes affiliés à un courrier électronique.
Celui-ci vous permet notamment d’avoir un rapport direct et facile avec le service numérique de votre choix. Cela peut être votre banque, un compte de réseau social ou même un compte aux professionnels, tout est presque lié au courrier électronique.
Cet article va aussi vous intéresser : Pirater GMail : comment faire un piratage en 4 techniques simples
Dans certains pays comme le Québec par exemple, il est utilisé pour référencer l’identité numérique d’un individu à tous les services publics auxquels il peut accéder. Ce qui d’une certaine manière peut poser grandement problème pour des situations de sécurité.
S’il y a une certaine période on avait même mentionné la mort du courrier électronique, aujourd’hui c’est le service les plus utilisés sur le web. S’il n’est pas utilisé comme une méthode d’identification directe, il sert forcément dans une connexion à un certain moment ou à un autre. Ce qui fait de ce dernier, un outil quasi incontournable pour tous les utilisateurs.
Pourtant, les pirates informatiques savent cela et ont toujours l’intention de s’en servir comme moyen d’accès à nos différents comptes. Aujourd’hui pirater une adresse mail avec réussite ouvre la porte a beaucoup de compte en ligne. Car les utilisateurs ne prennent pas souvent le soin de créer une certaine mesure pour dissocier la sécurité de leur compte mail de leurs autres comptes en ligne.
Le pire dans tout ça, c’est qu’il est souvent possible de contourner les mesures de sécurité en répondant juste à des questions. Des questions personnelles dont le contenu peut souvent être véhiculé via des réseaux sociaux.
« Ces questions sont personnelles. Il suffit pour les malfaiteurs désirant répondre à ces questions d’un peu de ce que les experts appellent » l’ingénierie sociale « , une méthode d’extorsion d’information sensible par des moyens détournés. Comme ces questionnaires prétendument amusants qu’on trouve notamment sur Facebook. » note le chroniqueur Alain McKenna
« Quel était le nom de votre premier animal de compagnie ? La marque de votre premier véhicule ? Les films préférés de votre jeunesse ? Les villes où vous avez voyagé en avion ? On trouve ces questions aussi bien dans ces questionnaires que dans le service de récupération de mot de passe de certaines grandes banques canadiennes… ».
On peut continuer à citer des exemples qui montrent à quel point les courriels présentent énormément le problème de sécurité. Il est peut-être temps d’envisager de le remplacer ou de trouver une alternative beaucoup plus potable. « D’autant qu’il existe beaucoup d’autres façons d’avoir des identifiants sécuritaires », explique Catherine Dupont-Gagnon, une analyste et experte en sensibilisation et cybersécurité par ailleurs bénévole au sein de l’organisme d’information sur la sécurité numérique Crypto Québec.
« La sécurité informatique est comme un fromage suisse », souligne l’experte, « L’image est simple : quand on empile des tranches de ce fromage troué, chaque tranche additionnelle masque les trous de la tranche précédente. ».
On peut dire que le système d’authentification à double facteur se présente comme une sorte de solution à ce problème. Car que ce soit le message texte ou le courrier électronique, nous ne sommes pas vraiment dans un cadre sécuritaire. Mais en utilisant ensemble, la sécurité augmente nettement. Encore mieux, lorsqu’on ajoute les outils biométriques.
Accédez maintenant à un nombre illimité de mot de passe :