Prévoir la sécurité informatique post-crise
Même si les choses ont bien évolué depuis un certain moment, on ne va quand même pas nier que la pandémie à coronavirus n’est pas totalement derrière nous.
Loin de là, on assiste une puissant à l’apparition de nouveaux variant du COVID-19 qui rend la chose beaucoup plus difficile, en particulier pour les entreprises plus précisément pour les commerçants. Cependant, ces derniers continuent de penser à l’après crise du coronavirus. En particulier dans le domaine de la sécurité informatique.
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La crise sanitaire à coronavirus a bouleversé beaucoup de choses en terme d’habitude professionnel ou personnel. Mais là où les choses ont beaucoup été plus difficiles c’était au niveau informatique. Ayant boosté l’utilisation des ressources numériques de manière consistance, cela a favorisé l’explosion de la cybercriminalité. C’est d’ailleurs ce qui constitue une inquiétude non négligeable pour plusieurs organisations commerciales.
« Nous avons dû rapidement développer toutes les mesures et certifications liées au Covid-19 » décrit Séverine Boutel, la responsable de l’activité portugaise de Nhood, la branche immobilière du groupe Auchan. « En tant que fournisseurs de services, il a vite été important de fournir des solutions sur-mesure selon les cas », ajoute cette dernière.
Pour Christophe Gomart, directeur Risque de sécurité et gestion de crise d’Unibail-Rodamco-Westfield « Certains clients sont agressifs quand il est question des restrictions que nous devons imposer. Mais la grande majorité de nos clients comprennent l’intérêt de ces mesures. La sécurité sanitaire est même d’ailleurs devenue une attente de leur part ». Le Spécialiste n’a pas manqué de mettre en évidence que ces derniers mois ont permis de développer les mesures de sécurisation au niveau de leurs établissements, au mieux les visiteurs et les consommateurs
La question de sécurité informatique ne se limite pas simplement immatérielle de la chose, il faut aussi étendre à l’ensemble des interactions physiques. Jusqu’au stock de produits même.
« Les consommateurs ont changé leur façon de consommer. Suite à la pandémie, ils ne veulent plus sortir prendre le risque de faire la queue dans une boutique qui n’aura peut-être même pas le produit qu’ils ont repéré », souligne Yves Curtat, à la tête de Retail Reload, un spécialiste de la gestion des inventaires via RFID (identification par radiofréquence) « Il est donc essentiel d’effacer les ‘pain points’ (comprendre les problèmes récurrents ndlr) du retail ! », ajoute ce dernier.
« Au niveau des entreprises, la sécurité était précédemment vue comme un support de service. Elle est maintenant devenue un service transversal, qui concerne l’ensemble des équipes d’une société », a voulu insisté Christophe Gomart. En tenant compte du risque informatique qui s’est étendu des pieds certain moment, le professionnel a essayé d’évoquer cette situation, en se fondant sur la propagation des programmes de rançon qui se constituent comme étant le fléau des organisations privées et publiques. Avoir un regard particulier sur la sécurité informatique est plus qu’essentiel pour le développement des enseignes commerciaux.
Pour Yves Curtat, il est indéniable d’observer l’impact de la crise sanitaire sur l’utilisation des outils de gestion: « Avec la crise, il est devenu obligatoire pour les commerces de sécuriser leur activité, de trouver des moyens de vendre même quand les magasins sont fermés, pour écouler les stocks », note le spécialiste. « C’est un point d’autant plus important pour les commerces que cela implique souvent de repenser toute leur organisation », ajoute ce dernier en pointant du doigt le bouleversement en terme de data « Longtemps obsédées par les données clients, les marques découvrent les possibilités offertes par les données produits », précise le spécialiste. « Ces données vont par exemple permettre de produire moins mais produire mieux. Notamment en diversifiant ses fournisseurs pour sécuriser son approvisionnement ».
Pour Séverine Boutel : « les questions de sécurisation des lieux de commerce ne doivent pas faire oublier de renforcer le lien émotionnel entre les marques et leurs consommateurs. « C’est notamment en ce sens que, pour accompagner les reprises d’activité, nous avons développé une communication positive », indique la responsable de Nhood. « Une communication qui ne tournait pas autour de telle ou telle interdiction, mais pensée autour du ‘Nous’ (« We Care », « We Protect ») ».
Peut retenir dans l’ensemble que les efforts à fournir sont conséquents.
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