Protection des données : les sauvegardes ne sont pas si efficaces
Récemment il a été révélé par une étude que la majorité des sauvegardes et des restaurations lorsqu’un système informatique subit une attaque ne sont pas être utiles.
Les sauvegardes et les restaurations échouent simplement mettant ainsi en péril les données personnelles.
Cette situation a été mis en évidence lors de la publication des résultats de l’étude en dénommée « Veeam Data Protection Report 2021 ». L’enquête a été réalisée auprès de 3000 professionnels du secteur de l’informatique opérant au sein d’entreprises à portée mondiale. Dans un contexte où les rançongiciels continuent de foisonner et de causer de plus en plus de dégâts.
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Selon ladite étude, 6 sauvegardes sur 10 c’est-à-dire 58 pourcents ne fonctionnent pas comme il le devrait au moment opportun. Cependant, ce score ne semble pas étonner les observateurs qui a un coup d’œil régulier dans le domaine.
« Les sauvegardes et les restaurations ont toujours été des opérations sensibles, non pas dans la technique, car les solutions sont matures, mais dans les résultats obtenus, car elles sont soumises à de multiples erreurs ou débordements côté sauvegarde, tout comme à des manques d’adaptations aux SLA exigés côté restauration. Quant au résultat de cette dérive, il est sans appel : ces échecs laissent les données sans protection. », souligne le rapport de Veeam Data Protection.
En essayant de comprendre les raisons qui ont pu conduire à cet état de fait, il faut appréhender la manière dont les équipes informatiques ont tendance à considérer les sauvegardes. Selon le rapport de Veeam Data Protection, les sauvegardes se présentent comme une nécessité pour leurs entreprises, c’est une certitude. Cependant, il n’en demeure pas moins qu’elles sont catégorisées comme des tâches fastidieuses et imposées surtout. En d’autres termes, en elles sont rarement réalisées avec beaucoup de sérieux. « Et surtout, elle ne suit ni l’éclatement du périmètre du SI, ni les évolutions technologiques qui devraient permettre de supporter l’explosion des données comme des formats. », note le spécialiste.
En même temps, il faut notamment différencier la sauvegarde du Cloud de la sauvegarde du legacy, surtout du multicloud. Cela dans une condition assez précise. Avec la pandémie à coronavirus et l’explosion du télétravail, les menaces informatiques ont connu une hausse importante. Elles ont pris non seulement du volume mais aussi de la sophistication. Toutes ces situations combinées ne font que rendre encore difficile les choses.
Selon les auteurs de cette étude, cette problématique peut s’appréhender à travers un décalage certains entre les capacités des entreprises à protéger les données et l’augmentation du rythme et des exigences liées à la transformation numérique des services. En d’autres termes, le problème des entreprises puise sa source dans un informatique obsolète littéralement, affectant leur capacité à être efficace au niveau de la protection des données qui leur sont confiées, ajouté à un cela l’ensemble de dépenses liées à la résolution des problèmes causés par la pandémie du covid-19.
Vu sous cet aspect on peut dire que cela est plus ou moins peu rassurant. En effet, ça signifie tout simplement qu’il faudra débourser beaucoup plus de moyens pour rattraper ce retard. Cependant ça ne sera pas aussi facile. En effet, près de 95 % des entreprises ont déjà subi un incident lié à une panne imprévisible durant les 12 derniers mois. Il a été démontré que 14 % des données ne sont pas sauvegardées. 58 % des restaurations restent jusqu’à présent des échecs.
Pour résumer en des termes en plus simples, l’étude met en évidence le manque de protection des données qui sont confiées aux entreprises. Et en cas d’attaque informatique la majorité de ces données ne sont pas récupérables.
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