Quand les policiers publient des messages racistes sur Facebook
Il a été constaté depuis plusieurs mois, que des agents de de l’ordre public, en particulier des policiers proféraient des messages racistes sur le réseau social Facebook.
La question est de savoir quelle a été la réaction du réseau social face à une telle situation.
Les réactions des policiers français, jugées raciste de manière ouverte ne sont pas passées inaperçues au regard de l’opinion publique. Car sur des groupes Facebook, ces derniers n’ont pas manqué de publier des propos assez désobligeants. Les groupes montrés du doigt sont notamment « TN Rabiot Police Officiel » et « FDO 22 unis », qui ressemblent à eux deux prêt de 17 000 les agissements assistant de virement a été mis à nu par le site StreetPress. À cet effet, une enquête préliminaire a été ouvertes contre ces derniers pour « provocation publique à la haine raciale » et « injure publique à caractère raciste ».
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De son côté, Facebook déclarait : « Nous avons retiré plusieurs contenus dans ces groupes car ils ne respectaient pas nos règles et nous sommes reconnaissants envers ceux qui les ont portés à notre attention. Nous répondrons aux demandes d’information des autorités françaises, en conformité avec nos procédures de coopération. ».
Le réseau social aurait procédé à un retrait de tous les contenus de ses groupes, certains membres de groupe ayant signalé ces publications. Cependant ce qu’il ne précise pas le fait de savoir si les suppressions sont survenues après les articles de presse qui ont dénoncé cette situation ou si le réseau social ciblait particulièrement ces personnes et leurs publications. Mais ce que l’on sait, c’est que les modérateurs de Facebook ont tendance à travailler que sur des contenus signalés par d’autres utilisateurs. Ce qui voudrait dire que si dans un groupe, les membres partagent les mêmes idéologies et opinion, ils ne seraient jamais inquiétés par le réseau social. Et le fait que le réseau social est mis en place la bulle de filtre facilite encore plus ce genre de phénomène. « Pour faire appliquer ces politiques dans les groupes privés, nous combinons à la fois les signalements des utilisateurs, des administrateurs de groupe ainsi que des moyens technologiques » assure cependant le réseau social.
En utilisant de puissants moyens technologiques, Facebook compte utiliser l’intelligence artificielle pour faciliter sa détection des contenus nuisibles. Une tendance qui est beaucoup en vogue près de différents réseaux sociaux, sûrement à cause de la pandémie du coronavirus. S’il ne communique pas sur les publications ratées par ses équipes, il assure toutefois que : « Cette technologie a beaucoup progressé ces derniers mois. Cependant, Entre janvier et mars, plus de 88 % des 9,8 millions de discours haineux que nous avons retirés de Facebook pour violation de nos règles sur les discours haineux ont été détectés de manière proactive par notre technologie, contre 68 % à la même période l’année dernière. ».
Du côté d’un des groupes indexés, « TN Rabiot Police Officiel », le site StreetPress notait : « 1.000 personnes ont quitté » il ajoute par la suite « Plusieurs commentaires révélés par StreetPress ont été supprimés, notamment ceux relatifs à la manifestation en soutien à Adama Traoré. »
Par ailleurs, Facebook a signifié que la majorité des publications montrée du doigt dans ces groupes ne violent pas sa politique de Standard de la Communauté que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien suivant : https://www.facebook.com/communitystandards/. Une politique qui concerne à la fois les groupes Publics et le groupes privés. « Certains groupes peuvent enfreindre nos règles et lorsqu’un groupe entier enfreint les Standards de la Communauté, nous le supprimons. Cependant, décider si un groupe entier doit être supprimé ou non est souvent complexe – car les groupes comptent souvent des dizaines, des centaines, voire des milliers de membres et de publications, dont beaucoup ne violent pas nos règles » mentionne le réseau social.
Pour s’assurer que les groupes ne violent pas les règles établies, Facebook assure mettre tout en œuvre pour veuillez aucune dérive ne soit tolérée sur sa plate-forme. De ce fait, il prendrait en compte de différents facteurs allant du nom du groupe jusqu’à sa description en passant par les contenus publiés par les membres. De ce fait, si la description de groupe correspond à un discours haineux, et que la majorité des publications vont dans ce sens, le réseau social peut alors envisager s’imposer certaines sanctions. « Si le groupe ne franchit pas cette ligne, il restera en place, mais nous continuerons à supprimer les publications individuelles » souligne Facebook.
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