Qui sont les hackers les plus nuls du monde ?
Ça semble plus drôle quand cela est dit de la sorte, cependant cela semble tellement vrai, il faut peut-être en rire.
Leur nom de code est SandCat, ce groupe de pirate informatique serait relié au service de renseignement du gouvernement ouzbek. Ils sont considérés comme étant les plus nuls au monde, comme des pirates informatiques d’État. Pour quelle raison ? Kaspersky nous l’explique.
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La société de cybersécurité russe Kaspersky à mentionné avoir récemment repéré un groupe de pirates informatiques avec cette dénomination. Il ne fait aucun doute qu’il soit lié au gouvernement de l’Ouzbékistan précisément à leur service de renseignement. Selon la société de cybersécurité russe, ces pirates informatiques ont été très facilement mis à nue. Pour dire vrai il n’était pas assez discret ou pas assez compétent.
Ce qui est choquant dans cette histoire, c’est que ce groupe de pirates s’est tout simplement servi du nom d’une équipe militaire qui serait lié au service de sécurité de national de l’Ouzbékistan pour enregistrer un nom de domaine qu’il utilise sur ces structures d’attaques. On sait que le service de sécurité nationale du gouvernement ouzbek a été créé juste après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, dans l’optique de succéder au mythique KGB. Ce service est censé jouer le rôle de structure de renseignement mais aussi de police secrète. Mais depuis 2018 sous l’impulsion du président ouzbek Shavkat Mirziyoyev, le service de sécurité nationale a été réformé à cause de trop nombreuses scandale qui lui est imputé, dû aux accusations de violation constante des droits de l’homme.
Une des choses les plus marquants et plus ou moins stupide a été pour ce groupe de hacker ouzbek d’installer sur un de les ordinateurs, un anti-virus de la société russe Kaspersky. Le but était sûrement de produire de nouveaux programmes malveillants en étudiant les défenses du logiciel. C’est de cette manière que Kaspersky a pu détecter et intercepter un programme en développement. Par ce fait ce code n’a pas pu se déployer à temps.
Par ailleurs, ces pirates informatiques auraient inséré dans l’un de leur fichier test des captures d’écran de certaines machines. maintenant de façon exposé une plateforme d’attaque en pleine élaboration.
Cependant il y a du bon dans toutes ces erreurs commises par ces hackers. En effet, cela a permis à Kaspersky de suivre avec plus d’attention les activités du service d’espionnage ouzbek. Les erreurs commises par ces derniers ont aussi servi à pister d’autres groupes de pirates informatiques qui opéraient ailleurs. La société russe de sécurité informatique à de la sorte mis sous surveillance des groupes de pirate en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis. Le lien qui a été établi entre ces groupes et le service de sécurité ouzbek réside dans le fait qu’ils ont utilisé des failles de type 0 Day, des failles acheté par le groupe de pirates Sandcat.
En lisant certains messages échangés entre le service de sécurité ouzbek et certains de leurs partenaires, on se rend compte que ces derniers ont effectué des dépenses d’équipement s’élevant jusqu’à 1 million de dollars en outils de piratage informatique, et que depuis lors il avait toujours réussi à passer inaperçu. Ce qui pousse Brian Bartholomew a affirmé que ces erreurs commises par SandCat ne « peuvent être attribuées à l’arrogance et à l’inexpérience ».
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