Rançongiciel : la menace informatique la plus répandue de ces dernières années
Selon le bilan fourni par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, cette dernière aurait reçu près de 500 notifications qui portait sur des questions d’attaques informatiques par rançongiciel.
Ce chiffre est littéralement un record, de sorte a poussé l’autorité administrative de qualifier les rançongiciels comme les cybers menace la plus répandue.
En pratique c’est bien évidemment de bonne guerre. Et peu importe les médias spécialisés dans le secteur de l’informatique, il n’est pas rare de voir une notification portant sur une attaque au rançongiciel. Cela s’explique aussi par le guide considérable que récoltent des cybercriminels à chaque fois qu’ils réussissent leur coup. Bien sûr le procédé est simple.
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« Il suffit de parcourir les colonnes de Cyberguerre pour s’en rendre compte : les attaques par rançongiciel (ransomware, en anglais) ont la cote dans la cybercriminalité. Il faut dire que les opportunités de gains sont considérables : le logiciel malveillant prend en effet des documents et des fichiers en otage et exige le versement d’une rançon pour, peut-être, les libérer. Mais ce dénouement ne survient pas toujours. » explique, Julien Lausson, Journaliste IT.
En 2020, les rançongiciels ont été sans conteste, la menace informatique la plus populaire. Et on ne va pas le nier, des cybercriminels gagnent beaucoup d’argent par ce procédé. La rançon pour aujourd’hui des millions d’euros. Et avec la police d’assurance qui permet de garantir le paiement, les Cybercriminels ont clairement trouvé leur secteur d’activité. De son côté, la Commission Nationale de l’Informatique et des libertés : « constate une nette progression des notifications liées à une perte d’intégrité (données modifiées illégitimement) et de disponibilité (données inaccessibles pendant un certain temps). Cette évolution est notamment due à la progression des violations résultant d’une attaque par rançongiciel ».
« Il faut dire que pour les assaillants, le rançongiciel permet de gagner facilement de l’argent : les montants demandés s’adaptent à la cible (cela peut aller de quelques ta soirée centaines d’euros pour le particulier à des millions d’euros pour les grandes structures) et la couverture par une assurance fait qu’il est tentant de régler l’incident par un virement et d’attendre une indemnisation. » précise le journaliste Julien Lausson.
La Commission Nationale de l’Informatique et des libertés avait souligné avoir reçu en 2020, près de 2 825 notifications, pour des litiges impliquant les données personnelles. Ce qui constitue une augmentation de près de 24 % par rapport à 2019. Bien évidemment dans cette statistique, Il est inclus, les rançongiciels.
« Les organismes de taille moyenne souvent insuffisamment équipés en matière de sécurité informatique ont été particulièrement touchés par la vague de rançongiciels qui frappe l’ensemble des entreprises et administrations depuis quelques années », précise la Commission Nationale de l’Informatique et des libertés, qui signale de plus « de nombreux manquements y compris pour « des règles élémentaires de protection et de sécurité ».
La menace est donc bel et bien réelle et elle continue de grandir. Il est donc demandé aux entreprises en particulier de faire très attention et de se protéger au maximum.
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