Ransomware : Les autorités Françaises s’inquiètent face à une complexification des attaques informatiques
L’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information continue de tirer la sonnette d’alarme.
La cause : les attaques aux rançongiciels sont de plus en plus sophistiquées et difficiles à gérer. Selon les autorités, ce ne sont plus des cyberattaques seulement initiés à but lucratif. Ces logiciels destinés à extorquer de l’argent en prenant en otage les systèmes informatiques sont plus poussés que jamais. Selon l’Anssi, elles ne doivent plus « être reléguées au rang de simples attaques à visée lucrative ». « Leur sophistication, leur intérêt pour les données de la victime ainsi que la perte de continuité d’activité qu’elles engendrent les rapprochent d’attaques à visée d’espionnage ou de sabotage mises en oeuvre par des attaquants de niveau étatique », précise l’autorité administrative indépendante, dans une note publiée la semaine dernière quand on parlait de 34 pages.
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« Les attaques à l’encontre d’hôpitaux montrent qu’une attaque par rançongiciel peut avoir des conséquences pour les patients dans le monde réel, en mettant leur vie en danger » , note agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Pour ce qui concerne en les attaquant dirigée contre les entreprises, on a beaucoup plus tendance à observer des risques d’une « déstabilisation de plusieurs grands groupes » , voir d’un « pan d’activité économique tout entier » à travers certaines organisations importantes.
Selon le responsable l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information monsieur Guillaume Poupard, en début du mois de janvier, l’autorité administrative indépendante de la cybersécurité aurait multiplié par 4 ces interventions pour l’année 2021. Les rançons ont connu aussi une hausse de leur côté. les pirates informatiques n’hésitent plus à exiger des millions de dollar en guise de rançon. « Le montant d’une rançon (du groupe) DarkSide peut osciller entre 200 000 et deux millions de dollars, tandis qu’une rançon (du groupe) WastedLocker peut osciller entre 500 000 et 14 000 dollars » , note le document de l’Anssi.
À une échelle un peu plus grande, il a été aussi observé que les auteurs de ces cyberattaques se sont réunis en des groupes beaucoup plus sophistiqués et professionnels, souvent avec la possibilité d’exterioser certaines tâches et ressources. On constate aussi la disponibilité souvent de certains programmes mis à la disposition d’opérateurs à la demande. ce qui permet à de potentiels pirates informatiques d’avoir accès « sous forme d’abonnement ou de partenariat à un rançongiciel, ses infrastructures de paiement et de distribution, ainsi qu’à un ensemble de services de back-office (support technique, interface d’échange avec les victimes…) » , précise l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
Au vu de l’évolution des choses ainsi que des cyberattaques que l’on a pu rencontrer durant l’année 2020, il est clair que l’année 2021 s’annonce assez rude, bien plus que ces prédécesseurs. Espérant alors que toutes les alertes et les mesures de protection mises en place par les autorités ainsi que les organisations seront de nature à réduire au maximum les conséquences de la cybermalveillance en pleine évolution.
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