Sécurité informatique et Zero Trust : comment réussir son déploiement
Il y a quelques mois de cela, le concept du Zéro Trust qu’on peut convertir par confiance zéro dans le domaine de la sécurité informatique semblait être une simple théorie émise par des personnes qui cherchaient à se faire remarquer.
Cependant, aujourd’hui on constate totalement que les choses ont changé. La confiance zéro est dorénavant la solution pour améliorer le contexte de la cybersécurité. Particulièrement dans un milieu où la menace informatique se veut toujours persistante.
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Comment peut-on définir le Zero Trust ?
C’est tout simplement un concept qui souhaite que, dans le domaine de l’organisation particulièrement au niveau de la sécurité informatique, il soit exclu toute assurance. Pour ce qui en est de l’efficacité des protocoles déployés, de l’intégrité des systèmes d’information et surtout de l’invulnérabilité un terminal informatique.
Dans ce contexte, tous les appareils informatiques, tous les logiciels sont vulnérables jusqu’à preuve du contraire. Par conséquent, il est nécessaire de tout vérifier et à tout moment si cela est possible.
« Pour traduire Zero Trust en langage de tous les jours, on pourrait dire : on ne fait confiance à personne. Même si cette interprétation n’est pas fausse, elle peut être cause de confusion. Alors, de quoi s’agit-il précisément ? Les concepts classiques de la confiance en informatique sont aujourd’hui obsolètes. L’objectif initial de trust no one est de balayer les structures dépassées et de remettre en question les anciennes approches en termes de sécurité. Il faut maintenant y ajouter « tout vérifier » car la simple existence d’un utilisateur ou d’un service dans un environnement informatique n’est plus une reconnaissance suffisante. Quelqu’un ou quelque chose pourrait se faufiler dans l’espace sécurisé. » explique Guy Sayar, responsable et directeur informatique de chez Hashicorp. « Avec Zero Trust, la confiance inhérente ou supposée n’existe plus. On se base plutôt sur une inversion des preuves. Toutes les personnes et tous les éléments doivent pouvoir être identifiés à tout moment, avant toute interaction. La sécurité est garantie par des contrôles qui sont exercés non seulement à un endroit mais également ailleurs. Avec Zero Trust, il y a donc un changement de paradigme. Ce changement requiert des approches différentes en matière de sécurité informatique ; toutefois, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez plus faire confiance à rien du tout. », ajoute ce dernier.
Cependant, tout ceci demeure un simple concept si tout n’est pas mis en œuvre pour sa réalisation. Pour cela, un aspect particulier doit être mis en encadrer scrupuleusement : l’aspect humain.
Les spécialistes ont cette tendance à dire que le point faible de la cybersécurité est l’être humain. Par conséquent, il est évident d’accorder un intérêt particulier à l’ensemble des personnes impliquées dans une stratégie d’utilisation de système informatique.
« La pierre d’angle, l’élément central du changement de paradigme, c’est le facteur humain. Tout d’abord, il faut des experts qui comprennent parfaitement le Zero Trust. Que signifie le Zero Trust pour la société, pour le modèle d’entreprise, ou simplement pour le développement des logiciels ou l’interaction avec les fournisseurs ? Ces experts sont le fondement de la réussite du passage au Zero Trust. Ils sont les ambassadeurs de la nouvelle approche de la sécurité informatique et jettent les ponts entre l’ancien monde et le nouveau monde. », explique le spécialiste de Hashicorp. « Si ces experts ne sont pas disponibles en interne, il faut envisager des prestataires de services et des partenaires. En effet, la connaissance et l’expérience ne se créent pas en un clin d’œil. Cela dit, attendre n’est pas une option. Il faut lancer les premières étapes du Zero Trust le plus tôt possible. », continue-t-il.
Enfin, il est important de faire évoluer les compétences. Effectivement les besoins d’aujourd’hui ne seront pas forcément les nécessités de demain. Peu importe le domaine, il est aussi important de savoir anticiper. Cependant, le concept au désir de confiance ne demande pas une trop grande connaissance approfondie nécessitant toutefois beaucoup de discipline et d’abnégation.
En définitive, l’ensemble du Zero Trust s’appuient essentiellement sur la manière dont on peut contrôler l’être humain dans sa façon d’utiliser l’outil numérique de manière optimale à garantir sa sécurité. Cela demande beaucoup d’efforts, il faut se l’avouer. Cependant, l’environnement délétère dans lequel se trouve le monde cyber justifie qu’énormément d’efforts soient fournis par les acteurs du numérique.
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