Sécurité informatique : le gouvernement Russe veut dialoguer avec les Américains
Longtemps accusée par les Américains d’être les responsables d’une grande partie des attaques informatiques subies par les infrastructures des États occidentaux, la Russie n’a pas manqué de trouver ou de chercher des méthodes susceptibles de la déculpabiliser.
C’est sûrement dans ce contexte que le gouvernement russe a demandé un dialogue direct avec l’Union européenne et les États-Unis dans un contexte non politisé et purement professionnel.
Les Russes continuent de rejeter les accusations des États occidentaux d’être à la solde de hackers qui ne cessent de troubler la quiétude des organismes occidentaux.
« La Russie est prête à mener un dialogue égal, professionnel et non politisé avec les États-Unis sur un large éventail de questions relatives à la sécurité de l’information. Nous gardons ouverts les canaux d’interaction pratique. Nos collègues sont conscients de cela » a signifié l’ambassade de Russie basée à Washington dans un message publié sur son compte Facebook.
« Nous avons prêté attention aux affirmations du département d’État (américain) concernant le rôle présumé de la Russie dans les cyberattaques contre les infrastructures critiques en Ukraine. », a signifié l’ambassadeur russe. « Ces affirmations sont absurdes et très éloignées de la réalité de la situation. », ne manque pas de signifier ce dernier.
Il a d’ailleurs tenu à mettre en évidence que la Russie « n’a jamais été impliquée dans une cyber-agression ». Il assure que « Cela contredit la position de principe de la Russie. Nous nous engageons à utiliser les technologies de l’information et de la communication uniquement au profit du développement de la communauté mondiale. ».
Le représentant du gouvernement russe aux États-Unis n’a pas manqué de souligner que le gouvernement des États-Unis « ne veut pas admettre que les États-Unis sont l’une des principales sources de cyber menaces mondiales. ». Dans la foulée de son message il explique que : « c’est à partir du territoire américain qu’un plus grand nombre d’attaques sont menées contre les infrastructures critiques d’autres pays, dont la Russie ».
L’ambassadeur russe fait savoir aussi que : « Au cours des six derniers mois, nos services compétents ont envoyé près de 500 notifications d’activités malveillantes provenant de la juridiction américaine. ». Il ajoute aussi dans son message que « avec le consentement tacite des États-Unis, le régime de Kiev s’emploie activement à créer la première » cyber-armée » du monde, avec quelque 300 000 » soldats « . ».
En guise de conclusion, le diplôme de russe a voulu un fait : « Au lieu de chercher une menace imaginaire de la part de la Russie, Washington devrait contrôler ses protégés à Kiev, qui planifient et commettent ouvertement des sabotages informatiques contre la Russie. Il est tout à fait possible que les pirates ukrainiens ne se limitent pas aux provocations contre notre pays et tentent de tester la solidité des infrastructures des pays occidentaux. Ils effectueront des opérations sous un drapeau étranger ».
Cette sortie de la Russie dans contexte a été particulier, trouve que la cyber malveillance cause des dégâts de chaque côté. Il faut mentionner que la lutte contre la cyber malveillance est un problème mondial qui touche toutes les infrastructures peu importe le pays d’origine et le type d’activité. D’une certaine manière, le plus important est la collaboration entre les États.
Pour le moment, ni le gouvernement américain ni aucun gouvernement de l’Union européenne n’a fait une déclaration en guise de réponse à ce message. De manière certaine, on peut envisager que les occidentaux réagissent. À savoir dans quel sens.
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