Sécurité informatique : Quand l’armée intervient
En France, l’armée a décidé de mobiliser un certain nombre des spécialistes en matière d’hacking. Principalement dans un contexte de cyberdéfense.
Ce recrutement prendra fin le 26 mars 2021 c’est-à-dire dans 3 jours. L’objectif elle est de recruter près de 260 experts cybersécurité.
Cet article va aussi vous intéresser : Investir dans la cybersécurité
Ce mouvement au répond à un exercice militaire de grande ampleur qui devra être réalisé sur l’espace cybernétique français. Toutefois ce n’est pas la première édition. Exactement à la 8e. L’idée est de tester les défenses des organismes étatiques pour s’assurer quelles peuvent tenir à des attaques perfectionnées et très brutes initiées par des « groupes de nature étatique, très perfectionnés ».
Le contexte actuel décrit la situation et le besoin. Les cyberattaques pullulent de nos jours et il faut être sûr que les moyens de défense sont bels et bien prêts et suffisants.
L’exercice est dénommé « Defnet « pour « Defense Network ».
« La cyberdéfense, Ce sont l’ensemble des mesures qui vont vous permettre de détecter une attaque et puis, de pouvoir réagir face à cela. Pour moi, commandant de la cyberdéfense, j’identifie clairement un ennemi qui a planifié une opération et qui la déroule au fur et à mesure en attaquant éventuellement plusieurs systèmes en parallèle. Ces centaines de cyber-combattants que j’ai le plaisir et l’honneur de commander, d’animer sont là pour protéger nos systèmes, au sens le plus large possible, c’est-à-dire des réseaux mais aussi des systèmes d’armes très numérisés voire des systèmes industriels numérisés qui se nomment « SCADA ». Nous avons besoin d’appréhender tout cela pour que le système des armées soit résilient dans son numérique et puisse pouvoir continuer à faire ses missions opérationnelles et son fonctionnement de tous les jours. », déclare le général Didier Tisseyre, officier général, commandant de la cyberdéfense au ministère des Armées.
Ce test grandeur nature portera sur tout l’ensemble d’attaques informatiques, en particulier celles qui sont d’actualité à savoir :
– Les rançongiciels
– Les intrusions dans les bases de données
– Les vols des informations sensibles et personnelles
– Le phishing
– etc.
On parle entour de 388 incidents informatiques qui sont prévus pour ce test. Ils seront tous réels et pourront même impliquer des bâtiments de guerre et des infrastructures sensibles tels que les systèmes d’armements.
« Ce vaste exercice organisé pour la première fois depuis Rennes mobilise près de 260 cyber-combattants ; il a l’ambition de susciter également des vocations. 14 écoles supérieures de l’Ouest et d’Ile-de-France sont associées à ces grandes manœuvres de cyberdéfense. Et comme le prévoit la loi de programmation militaire 2019-2025, l’armée vise un recrutement de plus de 1 000 nouveaux cyber-combattants et l’Etat a décidé d’investir 1 milliard 600 millions d’euros pour la « lutte dans le cyberespace », note le général Didier Tisseyre.
En définitive, on peut retenir que le gouvernement français a le vent en poupe en ce qui concerne en la cybersécurité de ces organismes en public. La meilleure défense étant bien évidemment l’attaque en matière de sécurité informatique, ce test aura bien sur son lot et d’enseignement à tirer.
Accédez maintenant à un nombre illimité de mot de passe :