Snapchat : comment la vente de faux pass sanitaire est devenue incontrôlable
Durant le mois d’août, le réseau social Snapchat était devenue une plaque tournante pour la commercialisation et la l’obtention de pass sanitaire.
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Ce commerce illicite était organisé par des faux comptes, créés pour durer que quelques jours. Selon la rédaction de AFP dans un article publié le 14 août 2021, cette mise à disposition illicite de pass sanitaire s’évaluait à hauteur de 140 et 350 €
« Dites non au vaccin et profitez du pass sanitaire sans vous faire vacciner » ;
« Ton pass sanitaire par mail sous 8 voir 10h maximum » ;
« La vaccination devient optionnelle grâce à notre service » …
C’était généralement les slogans utilisés par les commerçants de faut passer sanitaire sur le réseau social. En rendant obligatoire les mesures de pass sanitaire, les autorités n’ont fait que propulser encore plus loin ces actes de malversations.
« J’ai trouvé une solution à 350 euros », avait témoigné un jeune homme âgé de 28 ans lors d’une interview accordée à l’AFP. Ce dernier se positionne comme étant l’un des réfractaire au vaccin. Il avance comme argument le fait de laisser les personnes se faire vacciner selon leur bonne volonté. « Si [le Covid-19] existe encore lorsque j’aurai 50 ou 60 ans, là oui, je me ferai vacciner. ». Selon ce dernier, les tests PCR constituent une solution à court terme pour endiguer la pandémie. Car il peut bien être aujourd’hui tester négatif aujourd’hui, et quand même être contaminé quelques jours plus tard. Par ailleurs, il ne ressent aucunement le besoin de se faire tester car dans la mesure où il est positif, il sera obligé d’arrêter toute activité surtout qu’elle travaille dans l’événementiel. « Des vigiles m’ont expliqué que vous avez beau être celui qui organise la soirée, si je suis positif, je ne peux pas aller à mon propre event », note ce dernier.
À la question de savoir comment il peut être sûr que sont pas sanitaire falsifié pourra faire son effet, il déclare : « C’est un plan avec des connaissances qui auront déjà testé avant moi ».
Sur Snapchat, il vous suffit tout simplement de taper les mots clés que sont : « Faux Pass Sanitaire » pour être en mesure de trouver plusieurs comptes qui offrent des services de ce genre. Même sur Facebook, vous pouvez facilement trouver des publications qui font état de ce commerce. Il y a certains qui ont même le culot de sponsoriser leur publication en payant Facebook.
Une fois entré en contact avec les faussaires, ces derniers exigent certaines informations que sont : Noms, prénoms, numéro de sécurité sociale, adresse postale et adresse email pour la réception du faut pas sanitaire. « J’envoie tes informations à mon médecin fournisseur qui t’enregistre sur ameli.fr et TousAntiCovid » avait noté un des faussaires.
Et lorsque le client fait exactement ce que le faussaire lui demande, il est automatiquement enregistré dans la base de données, comme ayant reçu de dose de vaccin. Dans ce contexte on dit que le client détient, un vrai faux pass sanitaire. Par ailleurs, nous avons pu observer des vendeurs qui exigent de paiement que lorsque leur client a déjà testé sur le terrain le pas sanitaire qui leur a fourni. Et c’est ainsi que les choses ont connu une avancée notoire particulièrement après l’imposition du pass sanitaire
Comme nous l’avons mentionné plus haut, les prix des faux pass tourner autour de 140 € à 350 €. Le plus souvent le paiement est effectué via une application les transactions mobiles connu sous l’appellation de Lydia. Le processus fonctionnait aussi grâce à des coupons transcash ou paysafecard.
Par ailleurs, à côté de ce commerce illicite, il a été aussi observé une arnaque basée sur les faux QR Code. Bien évidemment plusieurs personnes voulant se procurer illicitement des pass sanitaires ont été victime de cela.
Aujourd’hui, la tendance est dirigée vers Telegram. L’application de messagerie instantanée est connue pour renfermer des dizaines voir des milliers pass sanitaires frauduleux, qui transitent dans plusieurs groupes crées en conséquence. Si le responsable de l’application de messagerie instantanée a mentionné qu’il continue leur lutte pour mettre à terme ce commerce illégal, il n’en demeure pas moins que les usagers continuent de se fournir.
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