Software as a service : est-ce la solution pour lutter efficacement contre les failles de sécurité ?
Suite à l’intensification de la menace informatique et le besoin pressant de préserver la confidentialité des données, il devient presque urgent de trouver des solutions pour combler le plus tôt possible les failles de sécurité qui profitent nettement à la cyber malveillance.
Aujourd’hui, les attaques informatiques causent énormément de problèmes aux entreprises tant sur le plan commercial que sur le plan financier.
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Après une cyber malveillance, une fuite de données causée par des erreurs, l’entreprise se trouve dans des situations où elle doit non seulement débourser de l’argent pour combler les dommages subis mais aussi se trouve dans une situation où sa réputation est salie.
La confidentialité et la sécurité des données numériques est donc quelque chose de prioritaire par n’importe quelle entreprises et organisations.
Selon plusieurs chiffres fournis concernant la violation des données et ses conséquences, il a été démontré qu’en 2021, près de 4,24 millions de dollars ont été dépensés pour combler les dommages causés par un acte de violation de données. Ce qui constitue une augmentation de près de 9,8 % par rapport à l’année 2020.
Par ailleurs, on ne peut pas déterminer avec précision combien une violation de données peut causer en termes de dommages pur. Car les conséquences sont généralement incalculables tant qu’elles s’étendent dans la durée.
« Les risques liés aux menaces subies par les entreprises quant à la sécurité de leurs informations ne cessent de croître. Les acteurs qui sont à la base de ces malveillances deviennent de plus en plus aguerris et mettent en place des stratégies de plus en plus créatives et sophistiquées, capables de porter fortement atteinte à la sécurité des organisations qu’ils ciblent. Aussi, la menace potentielle et constante de ces cyberattaques peut-elle devenir éprouvante pour ces organisations et leurs équipes informatiques qui doivent sans cesse faire preuve de vigilance, mobiliser des ressources, des talents et des moyens de formation pour tenter de les prévenir. », explique Laurent Jacquemain, vice-président directeur et directeur général pour l’Europe du Sud, chez Infor. (Il est chargé de conduire la stratégie cloud first de l’entreprise dans la région EMEA, capitaliser sur l’agenda numérique pour accélérer la croissance des entreprises face à une forte demande.)
On constate aussi que la nature des attaques informatiques ainsi que des attaquants eux-mêmes continuent de se diversifier. D’un côté, on peut observer qu’il y a des hackers qui opèrent de manière indépendante, cherchant à atteindre des objectifs propres souvent tirer vers l’appât du gain. Par contre, il y a des pirates informatiques de l’autre côté qui agissent en fonction des organisations bien établies pour des raisons allant de la politique à la cyber stratégie en passant par de l’activisme. Certains parmi eux sont même soutenus par des États qui les financent et les protègent. Dans ce contexte on parle de pirates informatiques catégorisés dans le de APT (Advanced Persistent Threat). Il dispose d’énormément de moyens et sont suffisamment équipés pour attaquer les infrastructures informatiques d’un état et même de grosses entreprises très puissantes. On se trouve alors dans un contexte où la cyber malveillance évolue à un rythme difficile à appréhender.
Logiquement, n’importe quelle entreprise aujourd’hui a été soit victime d’une attaque informatique, soit victime ou d’une tentative. La question n’est plus de savoir si on peut être piraté ou non. On doit plutôt chercher à savoir quand est-ce qu’on le sera. Il existe même certaines qui l’ont déjà été sans même le savoir.
« Il n’y a que deux types d’entreprises : celles qui ont été piratées et celles qui ne savent pas encore qu’elles ont été piratées. », avait alors déclaré le précédent président directeur général de Cisco, John Chambers.
On peut comprendre pourquoi les entreprises sont autant exposées. Cela s’explique en grande partie par le fait qu’il existe une forte compétitivité et l’informatique est considéré comme étant le Saint Graal de l’évolution de la productivité. Par conséquent, on se laisse facilement piéger dans cette tendance. On ne prend pas les mesures nécessaires pour se protéger.
« Mettre en place la bonne stratégie de défense
Dans ce contexte, les solutions SaaS offrent un environnement sûr et sécurisé pour mettre en œuvre une politique de protection des ressources numériques d’une entreprise. Dans ce type d’environnement externalisé, la sécurité de l’infrastructure et des applications est gérée par un fournisseur de services, qui dispose de ressources dédiées et dimensionnées pour surveiller en continu les systèmes, détecter d’éventuelles failles de sécurité et de menace et réagir rapidement face à tout problème ou risque identifié. », préconise Laurent Jacquemain.
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