Tinder dans le collimateur des gendarmes Européens des données personnelles
Récemment une enquête a été ouverte à l’encontre du réseau social Tinder.
Le 4 février 2020 c’est-à-dire hier, l’Agence Nationale Irlandaise chargé de la protection des données personnelles dénommé, la DCP, a annoncé publiquement l’ouverture d’une enquête qui visait à déterminer le comportement du réseau social vis-à-vis du règlement européen destiné à la protection des données personnelles, la RGPD.
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Comme nous le savons tous, le règlement général des données personnelles va octroyer à chaque citoyen européen un ensemble des prérogatives quant à la gestion des données numériques qu’il génère lorsqu’il utilise les services en ligne ou autres solutions informatiques. Parmi tant d’autres, le citoyen européen a le droit par exemple de demander que certaines données lui appartement soient supprimées des différentes plateforme Web ou même exiger de consulter ses données en question.
Dans notre cas, l’autorité irlandaise chargée de la régulation au niveau des données personnelles a décidé de prendre une enquête pour s’assurer que le réseau social, ne viole aucune règle du règlement général des données personnelles. face à plusieurs plaintes déposées en Irlande contre Tinder, sans oublier celles qui ont été déposées dans le reste de l’Union Européenne, l’agence irlandaise de régulation a annoncé que Tinder était dans son collimateur depuis plusieurs mois déjà : « notre enquête visera à établir si l’entreprise dispose d’une base juridique pour le traitement continu des données personnelles de ses utilisateurs et si elle remplit ses obligations en tant que responsable du traitement des données en ce qui concerne la transparence et sa conformité aux demandes des droits des personnes concernées. »
Concrètement il est difficile de savoir réellement ce qui est reproché à Tinder. Cependant certains utilisateurs n’ont pas manqué de soulever le fait que le réseau social aurait refusé de leur fournir certaines informations qu’ils avaient exigé de sa part. Pour se défendre, Tinder a notifié que : « la transparence et la protection des données personnelles de nos utilisateurs sont de la plus haute importance pour nous. Nous coopérons pleinement avec la Commission de protection des données et continuerons à respecter la RGPD et toutes les lois applicables dans les pays où nous travaillons. »
Si la réponse du réseau social ne satisfait pas véritablement, on se rappelle automatiquement quand janvier 2018, suite à une faille de sécurité, plusieurs données appartement aux utilisateurs ont été exposées. Par ailleurs, il avait été déterminé un moment que le protocole des versions Android et iOS à un instant de la vie de réseau social ont manqué de sécurité car le chiffrement n’était pas HTTPS, rendant ainsi vulnérable les utilisateurs de potentiel attaque informatique.
Pour le moment l’on attend le résultat des enquêtes pour en fait statuer sur la question. Tout comme les autres réseaux sociaux, c’est-à-dire Facebook, LinkedIn, ou encore Tik-Tok, la question des données personnelles et essentielles et demeura toujours comme le problème majeur à régler. l’idéal est de permettre aux utilisateurs de pouvoir se servir de ses outils sans risquer de se mettre en danger ou de se dévoiler à n’importe qui.
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