Top 7 des arnaques en ligne
L’année 2020 à l’instar de l’année 2019, s’est assez illustrée en matière de cybercriminalité.
À cause de la pandémie à coronavirus, et certains de ses corollaires à savoir le confinement général et l’explosion du télétravail, les vecteurs d’attaques informatiques se sont multipliées, dans un contexte, oh le film version de l’Internet est devenu beaucoup plus qu’avant. Selon un rapport fourni par l’organisme belge du gouvernement, chargé de la sécurité en matière informatique, Safeonweb, il a été observé près de 3 millions de message à caractère suspicieux sur internet l’année dernière. Soit 2 fois plus que l’année précédente où il a été observé 1,7 millions de messages du même type. « Et l’année 2021 ne s’annonce pas tellement plus réjouissante ; les escrocs sont à l’affût » avertissait Miguel De Bruycker, le directeur du Centre pour la Cybersécurité Belgique.
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Les autorités belges ont décidé alors de consacrer au mieux à la sensibilisation et la mise en garde des internautes. Et cela après le Safer Internet Day, un événement en réalisé à l’échelle européenne par la commission de l’Union européenne en date du 9 février 2021.
De ce fait, voici 7 arnaques dont il faut se méfier en ligne
1- Le phishing (l’hameçonnage)
L’hameçonnage en anglais le phishing est une technique assez connue dans le milieu de la cybercriminalité. Presque que tous les internautes ont déjà été les internautes en déjà été confrontés à cette situation. C’est une méthode assez pratique et simple à mettre en œuvre. Surtout dans notre période anxiogène comme la crise sanitaire ou encore le confinement. « C’est une technique frauduleuse qui trompe l’internaute pour l’inciter à communiquer ses données personnelles en se faisant passer pour un tiers de confiance » explique Yasmine Lamisse, chroniqueuse juridique. En clair, les pirates informatiques envoient des e-mails corrompus ou des messages texte via les services de messagerie classique. Messages qui sont généralement suivi d’un lien vérolé. Lorsque l’internaute n’est pas suffisamment vigilant et tu cliques sur le lien, il est conduit sur une plate-forme gérée par les cybercriminels. Ces derniers profiteront de la situation pour lui soutirer les informations nécessaires.
2. « Les Brouteurs » : les mules financières
La technique consiste à tout simplement promettre à un internaute une importante somme d’argent. En échange ce dernier doit permettre à l’arnaqueur d’utiliser son compte en banque. Transformant ainsi la victime en une mule financière. Généralement les personnes dernière la pratique utilise les comptes de particuliers pour blanchir de l’argent volé quelque part d’autre. « On parle aussi de « brouteurs ». L’arnaqueur va gagner notre sympathie et notre confiance, souvent via des sites ou applications de rencontres. Un lien va commencer à se créer sur le web et petit à petit, nous nous faisons arnaquer sans vraiment nous en rendre compte » préviens alors Yasmine Lamisse.
3. Le chantage
Dans certaines situations, les arnaqueurs ont tendance à menacer les internautes à leur déclarant avoir en leur possession des vidéos de ces derniers. L’objectif est de vous soutirer de l’argent à travers cette pression psychologique. Bien sûr c’est clairement du chantage. En échange de la non divulgation des vidéos qu’ils prétendent avoir, ils vont exiger le paiement d’une somme d’argent.
« Cela peut arriver que des arnaqueurs prétendent avoir vidéos de nous en train de regarder des films coquins. Ils vont nous faire chanter et demander de l’argent pour ne pas divulguer ces soi-disant vidéos » cependant, « en réalité, c’est difficile d’hacker une webcam. » explique notre chroniqueuse juridique.
4. Le dropshipping
Le dropshipping est généralement observé comme une pratique commerciale en lieu et place d’une arnaque. Car d’une certaine manière, il n’y a pas de réglementation claire et nette en la matière donc la pratique semble légale. Elle se développe beaucoup plus sur Internet. En particulier par le biais des influenceurs et des réseaux sociaux. Il consiste à proposer la vente de certains produits qui ne sont pas réellement à la possession des personnes qui font la vente. En effet ce sont les fournisseurs qui ont la marchandise à commercer. La personne derrière le dropshipping gonflable de manière peu convenable les prix dans le but de se faire une bonne commission. « Par exemple, un influenceur va nous promettre 50% sur une montre si on l’achète sur telle boutique en ligne. Et puis, on se rend compte par la suite que cette boutique n’est qu’un intermédiaire avec le grossiste et qu’elle a obtenu une commission énorme sur notre achat. Finalement, on a payé cette montre 10x plus cher » note Yasmine.
5. Les arnaques autour de l’investissement
Une pratique qui a touché beaucoup d’internautes soit victime ou déjà approchés. Les personnes derrière ces arnaques ont tendance à motiver les cibles de participer à des fossés caritatifs ou à investir dans quelque chose de sortes a gagné deux fois plus. Les cibles privilégiées des arnaqueurs dans ce genre de conditions sont généralement les personnes âgées.
« Les seniors sont souvent les cibles privilégiées de ce genre d’arnaques. Ici, on va vous contacter pour vous parler de fausses œuvres caritatives, de loteries, ou des fameux investissements où « on peut gagner jusqu’à 200% de rentabilité » explique la chroniqueuse. « Dans ce genre de situation, il faut garder en tête le slogan du SPF Economie : « Si c’est trop beau pour être vrai, c’est que ça ne l’est pas » continue cette dernière.
6. Les faux sites de e-commerce
Ce sont des sites qui utilisent généralement des adresses similaires à celles des grands groupes de e-commerce. L’idée c’est de profiter de la mauvaise gérance des internautes dans le but de les conduire vers une plate-forme où ils pourront être arnaquer. « Certains sites sont simplement frauduleux et n’enverront jamais notre commande. Ils utilisent des adresses quasi identiques aux magasins en ligne bien connus. Ils usurpent les noms de marques célèbres puis disparaissent du paysage pour réapparaître plus tard sous une autre dénomination » note Yasmine Lamisse.
7. Les pornbots :
Ce sont des programmes malveillants, des robots qui utilisent des faux comptes et suivre les profils Instagram. Généralement il incite à cliquer sur des liens qu’ils publient en commentaire. « Les pornbots sont ces robots ou ces faux comptes qui existent sur Instagram. Ils nous suivent, ils publient des messages bizarres en dessous de nos publications et ils nous demandent ensuite de cliquer sur des liens louches » détaille Yasmine Lamisse. « Si nous le faisons, nous risquons d’être arnaqués. Ils peuvent nous demander notre numéro de carte bancaire ou adresse e-mail et nous risquons des problèmes. ».
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