Transition numérique : faire comme les autres n’a jamais été une bonne solution
Comme nous pouvons bien le constater, nous sommes certainement à l’air de la transition numérique.
Les organisations essaient d’adapter leurs services et leurs activités en les convertissant en des offres numériques. Par conséquent tout est en train d’être dématérialisé au point où aujourd’hui, il est impossible de faire quoi que ce soit sans internet et un outil informatique à l’appui.
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Pourtant la transition numérique n’est pas quelque chose d’aussi simple qu’il faut réaliser en un temps record. Elle demande de l’organisation. De la patience mais aussi beaucoup de financement dans plusieurs domaines. Si plusieurs organisations ont déjà entamé ce processus, notamment depuis la pandémie à coronavirus qui a démontré la nécessité d’offrir des services dématérialisés, on peut le dire sans se tromper que la majorité d’entre elles souffrent encore d’efficacité au niveau des accès mais aussi de la sécurité.
« Les niveaux de maturité sont très différents en fonction de la taille des organisations. Depuis l’aube de la transformation digitale, amorcée il y a moins de dix ans, des leaders, essentiellement grands groupes et start-up, ont pris les devants. Cela en adoptant les concepts, principes et façons de faire de l’informatique. Leurs retours d’expérience ont bénéficié aux autres, qui ont suivi leurs pas, en tâchant d’éviter les erreurs commises par les pionniers. », souligne Mourad Mahboub, un ingénieur système spécialisé dans les solutions de stockage chez Dell Technologies.
« Reste que nous n’en sommes qu’au début du voyage, puisque nous entrons dans une nouvelle ère. Après les révolutions des PC, des serveurs, d’Internet, des applications et des services Web, nous entrons au temps de l’intelligence artificielle, de l’Edge computing et de l’informatique ‘as a service‘, c’est-à-dire que nous ne réfléchissons plus coût de possession mais plutôt coût d’exploitation. Cela en reprenant l’ensemble du patrimoine numérique et en le remodelant pour le rendre plus agile. ».
Le monde du numérique est aujourd’hui imprégné par l’Internet des objets. L’informatique de cet ensemble d’outils qu’on a l’habitude d’utiliser mais cette fois-ci appuyer par l’automatisation et soutenu par l’Internet. Ces équipements sont devenus plus que incontournables dans l’ensemble de nos milieux. Avec la 5G qui s’annonce comme étant très prometteuse et efficace en termes de débit de connexion, ces choses vont certainement prendre une autre tournure et devenir quasi omniprésentes.
Une telle situation aura bien évidemment des conséquences qu’il faut gérer. Comme l’explique Mourad Mahboub : « Cela va aussi induire de nouveaux usages donc de nouveaux besoins, et la 5G permettra de bénéficier pleinement des atouts de l’IoT. Enfin, le cloud computing constitue le troisième pilier de cette nouvelle phase de transformation. ».
À ce stade, il est logique de chercher à comprendre de quelle manière les organisations peuvent rendre optimales leur transition digitale en effaçant le maximum d’inconvénients possibles, notamment celles reliées à la cybersécurité.
« Avant tout, cette migration doit être structurée, en étudiant la stratégie et les objectifs métiers de chacun. D’abord, il s’agit de moderniser les infrastructures, afin qu’elles soient plus agiles pour répondre aux besoins actuels et futurs. Vient ensuite la transformation de l’écosystème des applications : désormais, celles-ci doivent être mises à jour et maintenues de façon continue, ce qui suppose une nouvelle gestion. », explique l’ingénieur.
De plus, qui dit transition digitale dit forcément déploiement d’une stratégie de sécurité informatique. Il faut que suffisamment d’efforts soit consacré à l’organisation des politiques de sécurité. Par ailleurs, il serait nécessaire en plus de tout ceci de suivre les collaborateurs qui vont dorénavant utiliser de plus en plus les outils numériques. Un accompagnement très bien ficelé s’impose donc. Car le point faible dans toute transformation numérique, c’est l’humain qui ne connaît pas l’ampleur de sa responsabilité. En particulier dans le domaine de la sécurité informatique et affiliés.
« Les équipes ne fonctionnent plus comme avant, une dynamique de changement s’est considérablement accélérée avec la pandémie. Désormais, les utilisateurs doivent pouvoir travailler n’importe où, avec n’importe quel équipement et en toute sécurité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la sécurité constitue l’un des piliers les plus importants de la transformation digitale. Les utilisateurs doivent pouvoir travailler n’importe où, avec n’importe quel équipement et en toute sécurité », explique le spécialiste.
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