Un accroissement de l’utilisation de l’Internet par les Nord-Coréens : des objectifs de piratage informatique en cours ?
Selon Google Trends, en septembre 2019, il fut détecté une hausse significative de l’utilisation et des recherches relative aux bitcoins sur internet.
Une étude publiée par Inikt Group très récemment a démontré que la Corée du Nord avait connu une hausse de 300 % au niveau de son utilisation de l’Internet ces 3 dernières années. Selon cette dernière étude, les intentions derrière cette hausse seraient de nature malsaine, à quelque chose prêt. On pense plutôt à l’utilisation de cryptomonnaies dans un contexte de piratage informatique et surtout de chantage sur le net.
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Comme on le sait, l’État Coréen n’a jamais véritablement collaboré avec les institutions occidentales. Ces derniers temps, les Nord-Coréens estime actuellement qu’une coalition est en train de se créer entre les Américains et les Européens dans le but de mettre en mal son économie. Ils y voient leur souveraineté menacer donc ont décidé de contre-attaquer cette fois-ci sur le terrain de l’Internet. De la sorte, les autorités de cet Etat déploient d’énormes ressources pour mener une contre-attaque contre l’envahisseur occidentale. Et le piratage informatique semble être l’une des armes envisagées par ces derniers.
Selon la division de la cybersécurité américaine au niveau de renseignement secret, l’État Nord-coréen adopte une tactique assez agressive, en matière de cybercriminalité, et cela travers plusieurs les actions telles que les escroqueries liées aux cryptomonnaies ou encore des piratages informatiques ciblées sur des installations sensibles. L’idée de réussir à échapper aux différentes sanctions économiques en passant par le système internet.
C’est sûrement dans ce contexte que l’étude mets-les par Insikt Group porte le titre suivant : « Comment la Corée du Nord a révolutionné Internet en tant qu’outil pour les régimes voyous ». On y découvre alors que les premières personnes concernées par cette opération sont généralement des militaires ou des élites politiques.
Avec l’utilisation d’internet comme terrain de combat ou encore comme arme, il est encore plus difficile de détecter la menace, ou même l’anticiper. Et comme on le sait déjà, les actifs numériques c’est-à-dire les cryptomonnaies et autres moyens d’échanges alternatives sur le web, les autorités n’ont aucun contrôle là-dessus. De la sorte, difficile de suivre la transaction comme cela aurait été possible dans le cadre de monnaie classique. « Nous avons observé une augmentation au moins décuplée de l’activité de minage Monero depuis les plages IP nord-coréennes depuis mai 2019. Nous pensons que l’anonymat de Monero et les besoins en puissance de traitement inférieur rendent probablement le Monero plus attrayant que le Bitcoin pour les utilisateurs nord-coréens » notait alors l’étude. Faisant ainsi d’Internet une plate-forme assez attrayante pour les Nord-Coréens sur différents aspects, y compris militaires. « Cela comprend non seulement l’utilisation d’Internet comme mécanisme de génération de revenus, mais comme un instrument d’acquisition de connaissances et de compétences interdites, telles que celles permettant le développement des programmes de missiles nucléaires et balistiques de la Corée du Nord et les cyber-opérations. » note l’étude.
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