Un pirate informatique de 16 ans permet aux autorités policières d’identifier des coupables de viol
Des coupables de viol et d’actes indécents sur une mineure ont été identifiés par les exploits d’un jeune pirate informatique de 16 ans.
Les faits se déroulent à Besançon, dans l’Essonne. 2 jeunes mineurs soupçonnés de viol ont été arrêtés alors et mis derrière les barreaux.
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La police de la région a affirmé avoir reçu l’aide du jeune pirate âgé de 16 ans. la victime semble-t-il est une adolescente qui réside dans la ville de Morsang-sur-Orge. Le jeune pirate a notifié s’être référé à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux pour arriver à localiser et identifier les deux coupables de ce crime ignoble. Et cela a duré seulement une unique soirée. Le jeune pirate informatique a expliqué sur la chaîne de France info où il a été interrogé, qu’il n’a pas totalement des méthodes uniquement légales. « J’ai vu la vidéo et j’ai vu deux jeunes en train d’embrouiller une meuf, et j’ai vu qu’il y avait une histoire de viol » relate-il. « On a commencé à enquêter, on a trouvé son Snap, son prénom. Avec les prénoms et la ville, et avec des bases de données qu’on avait piratées bien avant, on a trouvé leur identité. ».
S le jeune pirate a reconnu dans un certain sens que le procédé utilisé était contraire à la loi, il a aussi mis en avant le fait qu’il a le mérite de l’efficacité. : « Si on n’avait pas donné [leur identité], rien n’aurait avancé, en tout cas pas en si peu de temps. En une soirée on a réussi à les retrouver. ». Fait qui ne peut pas être nié.
On se rappelle que le viol a un lieu, il y a maintenant une semaine de cela dans la ville de Morsang-sur-Orge, dans la région de l’Essonne. Les coupables ont été identifié grâce à la plateforme de signalement du nom de Pharos. L’auteur du viol et son complice, c’est-à-dire celui qui a filmé la scène a été interpellé par la police, le vendredi dernier après avoir été conduit au commissariat par leurs propres parents. Leur identification publique a entraîné une suite de menaces qui risquaient d’engendrer des représailles. La mise en examen a été effectué le dimanche suivi par la détention officielle provisoire. Les charges qui sont retenues contre eux sont notamment le « viol en réunion » et l’ « enregistrement ou diffusion d’une image d’atteinte à l’intégrité d’une personne ».
Pour le petit hacker, qui est la star de ses arrestations, rien n’a encore été dit. On se demande alors si il sera poursuivi pour piratage informatique. Car, même s’il a aidé, il n’empêche qu’il a violé la loi. Et selon lui même ses propres déclarations, il semblerait que ce ne soit pas la première fois. Et cela ne risque pas d’être la dernière. Cependant, cette histoire est une belle illustration de l’usage du piratage informatique comme moyen de participer à la régulation de la société.
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