Une lutte qui semble toujours en faveur des cybermalveillants
Aujourd’hui la cybercriminalité est devenue quelque chose d’assez banale.
En effet, il est presque impossible de terminer une semaine sans entendre que telle ou telle structure s’est fait pirater ou a risqué de se faire pirater.
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Être pirate est devenu aujourd’hui comme un job à plein-temps. Car, il faut chaque fois innover pour être en mesure de réussir son prochain coup. Il en va de même pour les spécialistes de la cybersécurité qui doivent eux aussi rester constamment en éveil quand bien même que leur adversaire de l’autre côté, le pirate informatique, a toujours dans la majeure partie des cas un coup d’avance. « Aujourd’hui aucun secteur ou Etat n’est épargné. D’ailleurs, selon le baromètre 2019 d’Allianz, ces actes auraient coûté quelque 600 milliards de dollars en 2018 contre 445 milliards en 2014. Au niveau mondial, les incidents cyber (37%) deviennent les premiers risques d’entreprise en France. Vol de données, extorsion de fonds… la perte moyenne d’un cyber incident s’élève dorénavant à un peu plus de 2 millions d’euros, contre près de 1,5 million d’euros pour un incendie ou une explosion. » notait Cédric Cailleaux, responsable technique en sécurité et réseaux chez Axians.
Aujourd’hui, la question reste posée et nous savons très bien que le danger sur représente la cybermalveillance. Cependant, il n’est pas question ici de fatalités, car les bonnes pratiques existent pour lutter efficacement contre toutes ces attaques informatiques qui ne cesse de troubler l’ordre public. Des pratiques qui malheureusement sont négligées. « Si, à juste titre les cyberattaques suscitent des peurs, il est néanmoins possible de prendre des mesures pour les réduire et notamment éviter les premières causes de malveillance : le phishing et ransomware. » affirme Cédric Cailleaux. Pour ce dernier, la principale lutte contre la cybercriminalité commence notamment par éliminer l’hameçonnage et le rançongiciel, des pratiques très courantes dans le domaine du piratage informatique.
A titre de rappel, notons que c’est l’hameçonnage une méthode qui consiste tout simplement à travers un appât, qui est constitué généralement par un message envoyé par mail ou par SMS, suscitant l’utilisateur de services numériques à cliquer sur un lien qui le redirigera vers une plate-forme gérée par les pirates informatiques ou infectée par eux, ou on lui demandera de donner certaines informations sur lui pour les récupérer et les utiliser à des fins malveillantes. C’est ainsi que certaines personnes se font dérober facilement des informations de nature financière ou très personnelle ce qui s’avère un gros soucis plus tard. Quant au rançongiciel qui est tristement célèbre ces dernières années, c’est moyen pour les pirates informatiques de soutirer de l’argent à des personnes soit accéder à leurs terminaux, soit à leurs données. Une fois cet exploit réalisé, il suffit tout simplement d’exiger le paiement d’une rançon. Et c’est ce qui se passe couramment de nos jours. Et pour notre expert : « Au regard de ces deux dispositifs, le constat est clair : le maillon faible n’est autre que l’utilisateur. Il est donc crucial de le sensibiliser à de telles arnaques. »
La sensibilisation serait alors la clé pour entamer cette lutte contre la cybercriminalité qui semble de plus en plus pencher du côté des criminels. « Tous les collaborateurs doivent prendre la mesure des risques informatiques et adopter une attitude responsable. Pour cela, il est important de délivrer une information claire et récurrente sur le sujet. Les messages peuvent être collectifs ou individuels. Une campagne d’affichage, par exemple, peut être faite dans les salles de réunions, les lieux de détente (cafétéria, salle de restaurant, etc.), et des vidéos peuvent être diffusées dans les lieux de passage ou encore via le réseau social d’entreprise. » déclare Cédric Cailleaux.
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