Une start-up sanctionnée par Instagram pour avoir utilisé des données personnelles de plusieurs millions de personnes à des fins marketings
Une entreprise se serait servie des données personnelles des individus récupérées sur Instagram.
Plusieurs millions d’utilisateurs de ce réseau social seraient concerné par ce détournement illicite de données personnelles. Les données détournées sont de nature différentes se composent comme suit :
– Noms et Prénoms
– dates de naissance
– identifiants
– les Stories
– surtout les données de géolocalisation.
Instagram n’a pas attendu que le scandale éclate avant de prendre des mesures de sanctions contre cette entreprise, une startup qu’il qualifiait de « partenaires de confiance ».
Il est vrai que Facebook, la maison-mère d’Instagram a déployé de nombreuses mesures visant à renforcer la protection des données personnelles de ses utilisateurs ces derniers temps. Mais il semblerait que Instagram l’une de ses filiales qu’il a racheté en 2012 n’a pas bénéficié de cette nouvelle mise en forme.
Le mercredi 7 août dernier, suite à une enquête menée par la plate-forme business insider, il fut révélé que plusieurs millions d’utilisateurs ont été victime d’une collecte illicite de leur données de géolocalisation depuis le compte Instagram. D’autres informations personnelles que nous avons citées ci-dessus ont été aussi dérobés
L’entreprise coupable de ce détournement de données est dénommé Hyp3r, start-up américaine dans la spécialisation et le marketing. Elle a réussi illicitement sur Instagram à collecter les données de géolocalisation mis en public par les utilisateurs d’Instagram – ce qu’on fait par exemple en identifiant telle ou telle restaurant ou place publique -, les bios des profils publics Instagram, les listes d’abonnés d’utilisateur et si que leurs stories qui contiennent les données de géolocalisation. Si la quantité des données personnelles détournées n’est pas précise, au dire de la start-up, qui posséderait « une base de données unique et de grande valeur de centaines de millions de consommateurs », il a été conclu selon plusieurs sources, que 90 % des informations contenues dans cette base de données proviendrait directement du réseau social. En effet, la start-up aurait pomper chaque mois pendant un an environ 1 million de données de Instagram pour son usage marketing. Ces données collectées on servit à mettre sur pied un plan de ciblage marketing à travers la création de profils d’utilisateurs déterminés en se fondant sur les centres d’intérêt et les déplacements utilisateurs de l’Instagram.
Alors on s’interroge sur un point essentiel. Comment la start-up a réussi à détourner ses données et cela pendant aussi longtemps ?
Pour répondre à cette question, il a été répondu qu’elle a utilisé la stratégie dite du scraping, qui consiste à utiliser un logiciel particulier pour collecter un grand nombre de données publiques sur un réseau social. De façon de générale, cette pratique n’est pas du tout contraire à la loi. Car elle est utilisée par des institutions publiques ou des journalistes dans l’intention de mener des enquêtes ou de réaliser une base de données. en clair le fait de compiler des données publiques n’est pas du tout interdit. Toutefois, Instagram a annoncé que la collecte massive de données est contraire à ses normes utilisation qu’elle a renforcé suite au scandale impliquant Facebook et l’affaire Cambridge analytica. Par ailleurs il est totalement interdit de garder les stories des utilisateurs qui sont censés disparaître même de la plate-forme 24 heures après leurs publications. Et pour finir, le problème véritable de cette affaire est que la start-up est un partenaire d’Instagram. Une telle attitude déplacée de la part d’un partenaire aurait pu rejaillir sur l’image même du réseau social, qui n’est déjà pas reluisant. C’est pour cette raison que Instagram à voulu sanctionner Hyp3r pour son manque de discipline. Comme sanction, la start-up a été bannie de la plateforme, et Instagram a pris les mesures pour que cela ne se reproduise plus jamais.
Trouvant cette sanction un peu sévère, le responsable de la start-up essaie de défendre son action en notant que Hyp3r : « toujours été une entreprise de marketing authentique qui se conforme avec les règlements sur la vie privée des utilisateurs et les conditions d’utilisation des réseaux sociaux (…) Nous n’avons jamais [collecté] un contenu ou une information qui ne soit pas publique et accessible à n’importe qui en ligne.»
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