Vulnérabilités et menaces informatiques : principaux secteurs à risque
Aujourd’hui la cybercriminalité est en vogue.
Les pirates informatiques ont le vent en poupe et ne laissent passer aucune occasion de s’en prendre à un système informatique, surtout lorsqu’ils savent qu’ils peuvent se faire de l’argent ou de la notoriété. De ce fait, la digitalisation est une aubaine pour eux.
Comment se protéger efficacement face aux risques d’espionnage
En observant seulement l’explosion des attaques informatiques nous avons nos réponses. Intéressons-nous de prime abord aux secteurs qui sont les plus en danger face à cette montée de la cybercriminalité. Dans cet article, nous allons vous donner certains secteurs qui souffrent continuellement de la cybercriminalité et dont les conséquences sont généralement très catastrophiques.
1- Les entreprises
Si l’on doit tenir compte du fait que la motivation première de pirate informatique est de se faire de l’argent, il est évident que les entreprises qui détiennent de gros capitaux ou même des moyens soit régulièrement ciblées. Aujourd’hui tout type d’entreprise en peu importe sa taille est une cible potentielle pour les pirates informatiques. La question n’est pas de savoir si l’on sera attaqué, mais plutôt quand est-ce que on le sera. L’évidence même de la menace informatique et de sa persistance pour les sociétés est claire et nette. Rappelons en 2017, près de 14 millions de petites entreprises avaient été piratées durant les 12 mois qui consistaient l’année. Un chiffre impressionnant qui à augmenter. Surtout avec la pandémie à coronavirus et le développement du télétravail
2- Les établissements de santé
L’année 2020 ils sont prédécesseur 2019, peuvent-être considérées comme les périodes record ou des cyberattaques visant explicitement directement des établissements de santé ont été observées le plus. Que ce soit des hôpitaux ou des laboratoires de recherche de vaccins, passant par des organismes internationaux quelques l’OMS, il a été clair que d’une certaine manière les pirates informatiques foncent sur le secteur de la santé. Depuis le rançongiciel WannaCry qui a failli causé des dommages irréparables National Health Service (NHS) du Royaume-Uni, à la mort d’un patient en Allemagne, les données de santé sont assez précieuses et se place comme étant une denrée intéressante pour les cybercriminels. Avec la pandémie à coronavirus, les choses se sont empirées.
3- Les établissements financiers
Pour des raisons évidentes, le secteur des finances ne peut pas échapper à la faute des cybercriminels. En plus de l’argent qu’ils peuvent se faire directement, ce secteur est une mine à informations personnelles. Surtout qu’avec l’explosion des moyens de paiement en ligne, couplé à de mauvaises pratiques de gestion, Les pirates informatiques s’en donnent à cœur joie. En 2016, près d’un établissement sur 3 étaient victimes d’attaque selon Accenture.
4- Les organismes gouvernementaux
La révolution numérique a ouvert les pratiques du renseignement a un tout autre niveau. L’ère de l’espionnage cybernétique et l’expression qui convient le mieux aujourd’hui. Les rivalités entre les États sont continuelles. Ce qui pousse le plus souvent certains protagonistes à initier des actions de piratage informatique ciblées contre les organismes de leurs adversaires. Il s’appuie le plus souvent sur des groupes de pirate qui travaille en interne ou sur des spécialistes indépendants classés généralement dans la catégorie des APT. Et cela peut prendre plusieurs formes. Du sabotage à l’espionnage industriel en passant par l’exploitation de failles de sécurité en vu d’installer des programmes de surveillance. C’est notamment ce qui s’est vu avec l’affaire Pegasus, dévoilé par le consortium Forbidden Stories.
5- Les établissements d’enseignement
On en parle à rarement, cependant les secteurs de l’éducation présentent aussi un intérêt indéniable pour la cybercriminalité. En effet, les pirates informatiques peuvent collecter d’importantes données qui peuvent s’avérer très rentables voir sensibles selon le point de vue. On peut citer par exemple la possibilité d’avoir accès à des propriétés intellectuelles issus de recherches universitaires ou scientifiques tout simplement. Il y a aussi la possibilité d’utiliser les ordinateurs présents dans ces établissements dans le but de générer de la puissance de calcul, chose qui est facile en ce sens que la protection des appareils informatiques dans le domaine de l’éducation n’est pas véritablement au point. En France par exemple, entre l’année 2005 et l’année 2015, le secteur de l’enseignement supérieur a été touché par près de 539 de sécurité portant sur près de 13 millions de dossiers.
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