WhatsApp n’est pas une messagerie sûre selon l’ONU
Depuis longtemps il ne faut pas oublier que la messagerie numérique WhatsApp était critiquée par ces deux créateurs qui ont plusieurs fois dire être désolés selon les constatations, de ce qui était devenue leur application.
Par ailleurs, certains problèmes et déboires rencontrés par Facebook, propriétaire de la messagerie numérique n’ont pas vraiment été en faveur de l’image de l’application qui est l’une des plus utilisées dans le domaine. Malheureusement pour eux c’est-à-dire les propriétaires du service de messagerie, l’affaire est au centre du piratage du téléphone de Jeff Bezos, le fondateur et PDG de Amazon, ce qui ne va pas arranger leurs images.
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En effet, comme nous le savons le piratage a réussi via un envoi de fichier vidéo à travers la messagerie WhatsApp, qui a été apparemment, une porte d’entrée des pirates informatiques dans le terminal du patron du géant du e-commerce. Et ce depuis 2018.
Les différentes campagnes de WhatsApp pour rassurer ses utilisateurs que le service de messagerie est sécurisé à travers sa procédure de chiffrement de bout d’un bout, qu’elle ne perd aucune occasion d’exposer au grand public, risque de porter un grand coup à sa crédibilité.
En ce qui concerne le piratage du téléphone de Jeff Bezos, l’Arabie Saoudite est pointée du doigts à travers son prince héritier Mohammed Ben Salman. À cause de ce piratage, l’Organisation des Nations-Unies unies a décrété officiellement que l’application WhatsApp n’était pas un outil de communication sécurisé. Les responsables du service de messagerie ont de leur côté réagit face à ce dénigrement ouvert de l’application. En outre, cela fait toujours douté le fait que c’est à travers WhatsApp que le PDG de Amazon a été espionné pendant plus de 2 ans. Les experts de l’ONU ont pour principal suspect le prince héritier de l’Arabie Saoudite et cela depuis le début de l’enquête. Selon l’agence de presse internationale Reuters, l’ONU aurait interdit à l’ensemble de son personnel en particulier les responsables de communiquer à travers l’application WhatsApp.
Pour le moment, rien ne permet de comprendre exactement cette position de l’ONU selon laquelle Jeff Bezos aurait été piratée par l’Arabie saoudite à travers l’application de messagerie WhatsApp. Le chiffrement utilisé par l’application étant capable d’intercepter toute tentative intrusion, l’on demande bien comment l’exploit aurait pu être possible. En attendant d’avoir les véritables conclusions, il semblerait que l’interdiction d’utiliser WhatsApp pour les responsables de l’Organisation des nations unies depuis le mois de juin 2019.
A titre de rappel notons que WhatsApp c’est 1,5 milliard d’utilisateurs par jour à travers le monde entier. Le responsable de l’application de messagerie Carl Woog a immédiatement réagi pour défendre son produit. « Chaque message privé est protégé par un chiffrement de bout en bout pour contribuer à empêcher WhatsApp ou d’autres de voir les conversations. La technologie de chiffrement que nous avons développée avec Signal jouit d’une grande considération auprès des experts en sécurité et reste la meilleure disponible pour les personnes à travers le monde. » explique-t-il.
Pour le moment l’enquête continue et la conclusion risque de ne plus tarder. La seule information concernant ce piratage qui puisse être vérifiée et reconnue comme une vérité sans ambages, c’est que le prince héritier Mohamed Ben Salman est impliqué dans ce piratage informatique. Le pourquoi et le comment ne sont pas véritablement ni clairement connues. On attend donc les conclusions définitives de l’enquête pour se prononcer là-dessus.
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